Avez-vous
déjà imaginé vous réveiller en pleine nuit,
libre de vos mouvements, pouvant
évoluer dans les airs, traverser les murs et réaliser
toutes les choses que
vous ne pouvez pas faire le jour ?
Savez-vous
que votre chat rêve d'aller à l'école avec vos
enfants afin de pouvoir
apprendre à écrire & à lire comme eux et
devenir quelqu'un d'important.
Imaginez
qu'au fond de votre jardin vit une famille de lutins qui se
déplacent à dos de
coccinelle....
MARIE-FRANCOISE écrit
des livres pour enfants depuis dix ans.
Cet univers imaginaire lui plait car elle
pense être restée un grand enfant : être un
Héros qui va sauver le monde
de tous les méchants monstres ! Ses premiers auditeurs ont
été ses enfants
, trois enfants qui sont maintenant bien grands, et qui aident leur
maman en illustrant ses contes et ses
poèmes.
En
tant que conteuse elle va faire rêver les petits
des écoles maternelles ,autour de sa
maison de CHATEAURENARD,
dans le sud de la France :
Ses contes :
- Adrien et son Ectoplasme,
Editions Ecrits d'Oc
- Fantôme contre Ectoplasme,
Éditions Benjulice
-
Le chat, Editons Le Manuscrit
- Zip, le petit lutin,
Sa poésie
Les cris du cœur, paru aux
éditions Benjulice
Quelques
poèmes :
PRIERE
Oh
toi là haut ! Marionnettiste
Qui que tu sois !
Homme de religion ou femme
sans foi
Gardien du paradis ou maître
de l’enfer
Je te prie pour ma grand mère
Cette femme au grand cœur
Pleine d’amour et d’énergie
Qui m’a conduit au travers de
la vie
De mon premier sourire
A mon premier baiser
De mes premiers pas
A mes premiers émois
Quand vas-tu cesser de la
tourmenter
De lui ôter jour après jour
Comme on égrène un chapelet
La seule chose qui lui reste,
sa dignité
Assise dans son fauteuil depuis des
années
Tu n’as pas trouvé une autre
idée
Que de lui enlever toutes ses
facultés
Du droit de marcher au droit
de penser
Quand
vas-tu enfin lâcher ses
ficelles
Et la laisser aller en paix
Vers un monde ou plus rien de
compte
Pas de maladie, pas de
sénilité
Sans souffrance, ni tristesse
ni douleur
Ecoute ma prière Père que l’on
dit plein d’amour
Exauce ma prière Dieu de tous
les hommes
**
ADIEU PAPI
Tu
étais là
Assis dans ton fauteuil
Le regard dans le vide
Je t’ai embrassé
Tu m’as souris
Je t’ai pris la main
Tu m’as demandés
Laisse-moi m’envoler
Reste encore un peu papi
Tu étais assis là
Mais déjà si loin
Tu avançais lentement
Sur le chemin
Tu avançais sûrement
Vers la fin
Chaque jour je vois s’échapper
Un bout de vie que j’essaie de
rattraper
Reste encore un peu papi
Tu étais assis là
Complètement absent
Sans un geste sans une parole
Usé par le temps et la maladie
Quatre vingt douze ans c’est
un bel âge
Ce n’est pas une raison pour
que ce soit fini
Je n’ai pas atteint la
majorité
Pour que tu puisses
m’abandonner
Reste encore un peu papi
Tu n’es plus assis là
Tu as fini par t’envoler
Un beau jour de février
Tu nous as quittés
Ton absence est plus lourde
Que le silence que tu
produisais
Aujourd’hui je suis assise là
Le regard dans le vide
Ton fauteuil n’a pas bougé
C’est moi qui suis assise là
Pour être plus prés de toi
**
Sur le long chemin de
la vie
je
suis une sorcière
je me ballade la tête à l'envers
sur mon balai je me promène
surtout quand la lune est pleine
Je fais peur aux parents
car j'attire leurs enfants
je leur offres des cafards
des vers de terre et des malabars
Je les enferme dans mon antre
et je leur conte des histoires
sordides et effrayantes
tout droit sorties de mon vieux grimoire
ou le bel ogre embrasse
l'affreuse princesse
Ou le chaperon aux yeux rouges
emmène le fils de petit loup
dans la forets enchantée
pour lui arracher le cœur et faire dévorer
au trois petits cochons qui sont venus squatter
ma tanière depuis l'année dernière.
les enfants repartent chez eux,
des larmes pleins les yeux
et le sourire aux lèvres
tant les contes que je leur rapporte
sont tout aussi loufoques
que divertissantes.
**
JULIETTE PRINCESSE à PAILLETTES
Tu
as voulu arriver alors que dehors il neigeait
Tu as même fait arrêter la fête de cette
nouvelle année
Champagne et galette devant toi se sont
effacées.
Tu voulais absolument montrer le bout de ton nez
Tu
es née a quatre heure du matin un deux
janvier
Petite princesse avec un œil fermé
Grand chef n’a qu’un œil
C’est le premier cadeau que ton frère t’a donné
Petite
fille déjà tu imposais tes idées
Et si on te ne comprenait pas tu tapais des
pieds
Et quand la joie t’envahissait
Alors tu battais des bras pour t’envoler
Toi,
l’enfant du milieu
Tu diriges cette fratrie
En douceur et par tes pitreries
Tu leur fait faire ce que tu veux
Voilà
Quinze ans que tu fais notre bonheur
Que tu nous ensorcelles avec ton rire enchanteur
Que l’on supporte tes espiègleries
Et ton abondance de bonne humeur
Ta
maman
Article de Presse

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Conteuse
et poète, Marie-Françoise Bongiovanni
présentée
par Éliette Vialle
Francopolis,
février 2013