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Isa
| Envoyé vendredi 11 novembre 2005 - 23h26: | |
AVANT-GUERRE Les cépées avaient beau cacher, secrètes Les candides chiffons des anémones sylvies Ce printemps inclément s’en vint lécher leurs souches De ses vagues mourantes de guerrière furie. La mousse était terne, mars fut bien sec La pluie ne daigna pas répandre sa pitié Sur l’à peine éclosion des précoces houppiers Le soleil brillait sourd de lointaines fumées. Au temps lent des futaies Le progrès n’a pas cours L’écorce désormais ne suffit plus A protéger l’aubier de la tristesse qui sourd Les vaisseaux boivent une sève amère A leurs cribles se lit L’histoire toujours la même Jamais le progrès n’a eu cours.
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ganapatrak
| Envoyé samedi 12 novembre 2005 - 18h52: | |
Ces nuits blanches dans les caves Plus haut le ciel en tunnel de métro Répétant l'homme est un âne, un âne... |
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