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Kel
| | Envoyé samedi 03 décembre 2005 - 14h55: | |
Le temps se moue de nos amour, en tendre ou délicate attention
j'entends déjà sous le repli du duvet moelleux en plumes d'oie
se frotter le temps aux délits cieux de nos ébats
La porte jarre-t-elle ? Que nenni, ma belle
ôte-toile à soutien gorge profondément au creux de tes rien, laisse là
à moi...
je mi engouffre en aiguille
En buvant les paroles, tu me souffles les bougies
pendant je suce hale heureux et aux lèvres
C'est la moue, ma mie
l'amour qui noue mordille tandis que nous papouille.
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