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JG
| | Envoyé mercredi 21 décembre 2005 - 19h32: | |
Lorsque tu t’en iras aux dernières secondes
Que le vent sur la sable envolera tes pas
Lorsque de ton silenc' s’effacera le monde
Alors je mentirai du souvenir de toi
J’inventerai les mains qu’une nuit se lamente
Ses gestes défendus un cœur à pas de loup
La parole donnée comme une valse lente
Nos langues emmêlées… Qui parleront de nous
Je te créerai une ombre aux soirs imaginaires
D’autres quartiers de la lune isolée d'un chagrin
Dans un lac une étoile étrange et passagère
Des routes et des ciels aux matins incertains
Je mentirai les heures où passent les palombes
Le geste lent d’une aile où t’emporte le temps
Mille autres saisons bleues sous des flocons de rêves
Mentirai l'autre ciel… ils ne me croiront pas. |
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