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Mary
| Envoyé samedi 07 février 2004 - 14h29: | |
Chanson Tout droit, à travers des champs rouillés par le crépuscule, nous irons au fond, tristes Don Quichottes, juste pour qu'un jour, notre conscience soit déchirée par un projectile perdu (peut-être au seuil d'un conte). Notre existence amère, à demi consciente, attend la nouveauté - l'arrivée de l'inconnu. Dans la nuit d'attente, avec la crainte, nos cœurs battent des poings sans savoir s'il faut continuer d'errer ou de guetter le matin. Les moulins à vent tourbillonnent de nos pensées déchaînées, le pourpre déchire nos esprit par les heures à venir. Derrière le coucher du soleil, notre destin palpite, la naissance des soleils réveillera le bonheur…peut-être. Il y autant de bonheurs, combien tu sais imaginer, quand tes mains s'enlisent, les doigts embourbés, Toi…n'oublie pas ce conte qui un jour te sauvera, pour lui avec les hommes tu ne te bats pas triste Don Quichotte. Krzysztof Kamil Baczynski (1939)
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