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aar/mary
| Envoyé jeudi 19 février 2004 - 13h33: | |
étonnant. Wislawa parle d'elle-même dnas ce poème. mais toujours avec cet humour du bout des doigts pétillant comme le crémant d'Alsace. (écrit dans sa trentaine) Traduction par Mary Telus. .............. Le vin D’un regard il me fit plus belle et je pris cette beauté pour moi. Heureuse, j’avalai un étoile. Il m’invente telle mon reflet dans ses yeux. Et je danse, danse ailes déployées La table est table, le vin est vin dans un verre qui est verre solidement posé sur la table. Mais moi dans tout cela je ne suis qu’une illusion illusion sans limites illusion jusqu’au sang. Je lui parle de ce qu’il veut entendre: des fourmis mourant d’amour sous l’étoile du pissenlit. Je lui jure que les roses chantent quand elles ont bu du vin. Je ris, je penche la tête prudente comme si je faisais une expérimentation et je danse, et danse dans une peau étonnée d’être à moi dans des bras qui me donnent forme. Eve de la côte, Vénus de l’écume Minerve du front de Jupiter furent plus réelles que moi. Quand il ne me regarde plus je cherche mon reflet sur le mur et ne voit qu’un clou sans tableau. ...............
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Fourmi.. bien entendu
| Envoyé jeudi 19 février 2004 - 17h04: | |
des fourmis mourant d’amour sous l’étoile du pissenlit ah mais je me sens concernée ! tiède comme sous un rayon de soleil embaumé de printemps magnifique poème et tellement vraie cette conclusion Quand il ne me regarde plus je cherche mon reflet sur le mur et ne vois qu’un clou sans tableau. merci Mary on ne peut se lasser de lire Szymborska et son regard aux yeux tendres et rieurs ressemble à sa poésie .
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mary
| Envoyé jeudi 19 février 2004 - 17h22: | |
Je remercie aar, sans lui cette traduction n’aurait pas été si belle. Nous avons travaillé tous les deux.
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Ln
| Envoyé jeudi 19 février 2004 - 18h02: | |
alors vous avez du passer un moment excellent. je croyais qu'il t'avait passé l'original.
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