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Mary
| Envoyé jeudi 20 mai 2004 - 17h23: | |
Inscription Tu regardes mes mains faibles - dis- tu : comme des fleurs Tu regardes ma bouche Trop infime pour prononcer : univers -berçons-nous plutôt sur la tige des instants buvons le vent et regardons comme nos yeux disparaissent la plus belle odeur vient de ce qui se fane et la forme des ruines endort la douleur il y a en moi une flamme qui réfléchit et du vent pour les incendies et pour gonfler les voiles j’ai les mains impatientes je peux sculpter dans le vent la tête d’un ami je répète le vers que je voudrais traduire en sanscrit ou en pyramide : quand la source des étoiles se tarira nous irons illuminer les nuits quand le monde sera pétrifié nous déplacerons l’air
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R. à Mary
| Envoyé jeudi 20 mai 2004 - 17h27: | |
C'est très beau quelqu'un qui écrit ça doit aimer le monde et la vie. la phrase que je préfère : "il y a en moi une flamme qui réfléchit et du vent pour les incendies et pour gonfler les voiles "
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