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jml
| Envoyé jeudi 11 novembre 2004 - 22h18: | |
Fabio Morabito est né à Alexandrie en Égypte de parents italiens, en 1955. Il a passé son enfance à Milan. À partir de l'âge de 15 ans, il a vécu dans la ville de Mexico où il écrit (en epagnol) des livrss de poésie dont Lotes Baldios. IN LIMINE Por el perdon del mar nacen todas las playas sin razon y sin orden, una cada mil anos, una cada cien mares. Du pardon de la mer naissent toutes les plages sans raison et sans ordre, chaque mille ans, chaque cent mers. Yo naci en una playa de Africa, mis padres me llevaron al norte, a una ciudad febril, hoy vivo en las montanas, Je suis né sur une plage d'Afrique, mes parents m'emmenèrent au nord, dans une ville ouvrière, maintenant je vis dans les montagnes, me acostumbré a la altura y no escribo en mi lengua, en ciertos dias del ano me dan mareos y vertigos, me vuelve llanura, je me suis habitué à l'altitude et je n'écris pas dans ma langue, certains jours j'ai des nausées et des vertiges, la plaine me revient, parto hacia el mar que puedo, llevo libros que no leo, que nunca abri, los pajaros escriben historias mas sutiles. je pars vers la première mer, j'emporte des livres jmaais lus, jamais ouverts, les oiseaux écrivent de plus subtiles histoires. Mi mar es este mar, inerme, muy temprano, cede a la tierra armas, juguetes, sus manojos de algas, sus veleidades, Ma mer c'est cette mer, imerte, très tôt, qui cède à la terre des armes, des jouets, ses bouquets d'algues, ses velléités, emigra como un circo, deja todo en barbecho: la basura mar8na que las mujeres aman como una antigua hermana. émigre comme un cirque, laisse tout en jachère: les déchets marins que les femmes chérissent comme une ancienne soeur. Por el que da la espalda a todo, estoy de frente a todo con mis ojos, por el que pierde filo, gano origen, terrano, Par elle qui tourne le dos à tout, je fais face à tout avec mes yeux, par elle qui s'effiloche, je gagne de l'origine, du terrain, jadeo mi abecedario variado y solitario y encuentro al fin mi lengua desertica de nomada, mi suelo verdadero. j'exhale mon alphabet varié et solitaire et je trouve enfin ma langue désertique de nomade, mon sol véritable. Fabio Morabito Terrains Vagues aux Éditions des Forges traduction de Fabienne Bradu
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jml
| Envoyé jeudi 11 novembre 2004 - 22h26: | |
4. Por qué te abandonaron perfectamente liso y sin pena ni gloria ? Dan ganas de ponerte un nombre, alguna marca, muro solo. OPor fin, la casa no se hizo. Qué se acabo primero, el amor, los ladrillos ? Eres como la pagina arrancada de un libro, como la mueca rigida de la cara de un loco. Pourquoi t'ont-ils abandonné parfaitement lisse sans tambour ni trompette ? On a envie de te donner un nom, un signe quelconque, mur eseulé. Enfin, la maison ne s'est pas faite, Qu'est-ce qui a manqué d'abord, l'amour, les briques ? Tu es comme la page arrachée d'un livre, comme la moue rigide du visage d'un fou. Fabio Morabito |
   
Cécile
| Envoyé vendredi 12 novembre 2004 - 08h27: | |
Jml, est-ce que tu lis l'espagnol ? Aimerai-tu t'essayer à la traduction ? Ce serait intéressant de prendre un de ces textes et de le traduire sans regarder la première traductio, voir les différentes traductions... |
   
jml
| Envoyé mardi 16 novembre 2004 - 01h49: | |
je ne lis malheureusement pas l'espagnol mais je compte m'y mettre bientôt. je vais tenter de traduire de l'anglais au français cependant. quand j'étais aux états-unis j'écrivais mes poèmes directement en anglais. il faut dire que c'était dans la foulée de la beat generation. j'ai connu la librairie et la maison d'édition City Light Books de Lawrence Ferlinghetti. |
   
Cécile
| Envoyé mardi 16 novembre 2004 - 08h37: | |
Et moi j'ai du mal avec l'anglais !!! En tous les cas, ils sont chouettes tout tes postes !!! Peut être ça serait bien de faire des sujets par pays, comme cela on pourra mettre plein d'auteurs dans le même fil. Qu'en penses-tu ? Mais peut être préfères-tu un auteur par fil ? |
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