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Cécile
| Envoyé lundi 22 novembre 2004 - 22h59: | |
L'Arbre-monstre J'ai vu l'arbre-monstre De l'ultime poésie. Ses branches étaient d'or. Leurs pointes étaient des javelots. Et elles se penchaient, Se courbaient, s'éreintaient Pour écrire des poèmes Des poèmes têtes-en-bas Sur le tronc, d'or, Mais qui suintait du sang. J'ai vu cette collection verticale De poèmes aux mots miroitant, Tête-en-bas, or et sang. Ce poème de Denizé Lauture a été publié pour la première fois dans LittéRéalité 13.1 (printemps/été 2001), p. 67
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Cécile
| Envoyé lundi 22 novembre 2004 - 23h00: | |
Denizé Lauture est né le 11 mai 1946 à la Montagne de Jacmel (Haïti). Fils de petits paysans, Denizé Lauture laissa Haïti en 1968. Il était alors soudeur et n'avait pas encore terminé ses études secondaires. Il travailla comme soudeur à Harlem et suivit des cours le soir au City College de New York pour obtenir d'abord une licence (B.A.) en sociologie, ensuite une maîtrise (M.S.) en pédagogie bilingue et, quelques années après, une deuxième maîtrise en lettres espagnoles à Lehman College. Il écrit en créole, français et anglais. Ses poèmes ont paru dans Black American Literature Forum, Callaloo, Litoral (Espagne), LittéRéalité et Présence Africaine. Denizé Lauture réside à New York et enseigne le français et l'espagnol à Saint Thomas Aquinas College, à Sparkill, New York.
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