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Cécile
| Envoyé samedi 01 janvier 2005 - 23h35: | |
Les vagues prisonnières ne respirent pas facilement sous un toit. Elles se décolorent, elles perdent leur chevelure d'écume et jusqu'à cette façon de ployer le torse. Mais malheur à qui fut assez adroit pour capturer une jeune vague, non point assez vigilant pour l'endormir. Un coquillage oublié dans la maison, quelque forme de vaisseau, lui rend l'instinct de sa race sauvage et voici qu'elle se gonfle, élève sa fureur et se précipite, emportant tout à la mer, où elle recommence une vie d'une grande beauté." Geo Norge, Poésies 1923-1988, Poésie/Gallimard n°237, 1990. Sur Norge: http://www.lamediatheque.be/CENTAUTEURS/html/norge.html http://franceweb.fr/poesie/norge2.htm
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ali
| Envoyé dimanche 02 janvier 2005 - 14h31: | |
Merci Céci voici un poème amusant de Norge.. Et toi, que manges-tu? Et toi, que manges-tu, grouillant? -Je mange le velu qui digère le pulpeux qui ronge le rampant Et toi, rampant, que manges-tu? -Je dévore le trottinant, qui bâfre l'ailé qui croque le flottant. Et toi, flottant, que manges-tu? -J'engloutis le vulveux qui suce le ventru qui mâche le sautillant. Et toi, sautillant, que manges-tu? -Je happe le gazouillant qui gobe le bigarré qui égorge le galopant. Est-il bon, chers mangeurs, est-t-il bon, le goût du sang? -Doux, doux! tu ne sauras jamais comme il est doux, herbivore!
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jml
| Envoyé lundi 17 janvier 2005 - 22h25: | |
L'absolu L'absolu, l'absolu, il nous la baille belle, l'absolu. Y aurait qu'à se passionner un peu pour le dérisoire; faudra voir la gueule qu'il fera, l'absolu. Non, mais pour qui qu'il se prend, l'absolu ? Opus 88 À groite trois libnes lanches vertizontales et à drauche neuf libnes horiticales doires qui se droisent dans un bouvement bonvexe. On janse à un passis de benêtre, mais c'est pas çout ta: le geindre est pénial et le blateau est signé. Les oignons et caetera Flammarion |
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