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ali
| Envoyé samedi 30 avril 2005 - 23h05: | |
A l'âme de Lounès Maâtoub.. Rompons en visière,moignons De langue millénaire sciurée,cognons De jets de rude jouteuse ergoteuse De lyrisme, Ecrasons tégénaires sphex lépisme Voire en élision boiteuse Et que tombent en syncope Les lettrines dorées des grimoires soufflés d'Orient 'adoré' Que périssent brûlés ultimes quignons Métèques brûlés vifs racaille Bistres noirauds aux pertuis de rocaille Que suintent hop! Que suent enfin nos torchis Avachis de glzire d'ivresse Et vous,marisques,clamecez de mes vesses Ma provende secrète mille luzules Macérées lacérées d'inouï poison Allaitons larves d'iules Lysozyme à foison Zigouillons l'invisible marmaille Parole de Gétule...vous dis-je! 30/4/2005 |
   
Farid Mohamed zalhoud
| Envoyé mardi 10 mai 2005 - 19h13: | |
Veuillez corriger svp l'avant dernier vers: (Zogouillons)par (Zigouillons) Merci Farid Zalhoud |
   
Farid Mohamed zalhoud
| Envoyé dimanche 08 janvier 2006 - 20h27: | |
Voici un nouvel essai pour les lectrices et les lecteurs de francopolis.J'espère qu'il leur plaira. Le boudeur orgueilleux A mon frère Omar Taos A Tamazgha, la montagne est plus haute que la demeure imposante de l'Amaghar (chef de tribu); elle est aussi plus vieille, plus sage et moins bavarde .En parfaite entente avec moi,elle me confie toujours ses sages propos. C'est que je suis son fils aîné, l'Aboudrar (le montagnard) héritier dont le sang s'est enrichi de globules oranges; une composante jusqu'ici inconnue; porteuse et transmetteuse de valeurs ancestrales. Remarquez que l'écrivaillon monte déjà sa tête en plumitif de la dernière pluie et sans scrupule aucun étale sa roue de paon égoïste.La parade allait être une mascarade de la folie des grandeurs. Heureusement, il y a ces freins dorés; non ceux de la vieille mule de l'adage; amis, ceux de la compassion et d'altruisme. "L'orgueil est né ici même. Les sommets en sont des témoins vivants. On raconte qu'un jour,un homme qui fausse compagnie à ses amis est monté du village jusqu'ici. Il cherche paraît-il le recueillement, le calme et pourquoi pas la prophétie. Une fois seul, il contemple le village au loin. Et que voit-il ?-Ses semblables qu'il avait fuis. Ceux-ci ressemblent à des êtres en miniature:on dirait des scarabées ou des fourmis. Notre bonhomme se tâte les membres, se regarde avec un air hautain, avec un sentiment de victoire et de supériorité. Ses semblables d'en bas sont tellement petits à ses yeux qu'il se prend pour un géant. Il se presse de descendre en savourant son bonheur égoïste et illusoire quand il entend un cui-cui au dessus de sa tête. C'est un petit oiseau, l'oiseau bleu messager de la montagne qui l'apostrophe et lui dit:Détrompe-toi, orgueilleux,car ceux que tu vois comme des insectes te voient de même. C'est réciproque. L'orgueilleux descend tout en ignorant l'oiseau et c'est ainsi qu'est né l'orgueil." Farid Mohamed Zalhoud
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ali
| Envoyé dimanche 08 janvier 2006 - 22h47: | |
merci Cher Farid pour ce merveilleux conte.. notre omar en sera heureux!!ad as tinigh asekka g tilifun. tanemmirt |
   
Farid Mohamed Zalhoud
| Envoyé dimanche 29 janvier 2006 - 16h53: | |
Un nouveau poème pour les lectrices et lecteurs de Francopolis.Bonne lecture! Zalhoud Hymne Printanier Dédié à Omar Bihmiden Au pré,parée corbeille L'amour tôt se réveille Une fleur tend fine oreille Aux paroles d'une abeille Le pré est notre monde L'amour l'union féconde La fleur fille qui abonde De charme que l'abeille sonde L'abeille,le saviez-vous? Est poète qui avoue Avoir au rendez-vous A lui une fée se voue Comme le beurre et le miel Dans un bol arc-en-ciel Que Dieu Préserve du fiel Nos coeurs tout sucre tout miel Farid Mohamed Zalhoud |
   
Farid Mohamed Zalhoud
| Envoyé dimanche 29 janvier 2006 - 17h15: | |
Et un poème pour vles lectrices et lecteurs de Francopolis.Bonne lecture. Zalhoud Est-ce l'amour que je ressens? A l'âme de Bob Marley -Chérie bénie,qu'est-ce que tu aimes? -J'aime le couscous au petit lait. J'aime mon poète et ses poèmes J'aime Tamazight mon beau parler Et Tamazgha où je suis née. -Chapeau ma belle!Ma douce puînée. Ma poétesse qu'aucun poète N'égale voire l'austère ascète. Tu m'as piqué mon petit coeur Qui savait battre des rimes en choeur Hommages,ma fée,fais que je danse L'une de tes valses d'inouïe cadence. -C'est bien dommage,prince charmant Que tu me rendes comme rend Méduse Une pierre inerte l'ultime amant! Je ne suis plus qu'une voix sans ruse. -Sache,ô gazelle,que moi de même Je suis léger comme une plume. Ressens-tu ce doux dilemme Qui sent l'amour souffle qu'on hume? -Vois-tu la Lune qui nous regarde Vieille telle Hérode qu'en dis-tu barde Veille-t-elle sur nous;met-elle en garde Nos corps en un ceints par mégarde? -Tu es ma lune,tu es ma terre Et la lumière qui guide mes pas Dans l'éphémère verts le trépas Si nous quittions,fée,vers l'éther? -Moha,mon ange,mon coeur qui bat Comme un oiseau qui se débat Voudrait planer loin haut léger; Or,tout mon corps reste figé. -Que tes beaux yeux gardent ce feu Qui chauffe mon corps,frêle papillon. Je sais que tu m'aimes et je te veux A jamais même en tes haillons Farid Mohamed Zalhoud Aday Tafraout Maroc Tamazgha |
   
ali
| Envoyé lundi 30 janvier 2006 - 14h48: | |
Magnifique!Merci cher Farid..ayyuz nnek! |
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