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Camillo Sbarbaro
| Envoyé mercredi 30 novembre 2005 - 14h19: | |
http://www.francopolis.net/revues/SbarbaroCamillo.html Tais-toi, âme lasse d’être heureuse et de souffrir –vers l’un et vers l’autre tu vas résignée- J’écoute et m’arrive une voix tienne. Pas celle des regrets pour la misérable jeunesse, pas celle de colère ou de révolte Pas même celle de l’ennui Muette Tu gis, le corps dans indifférence Désespérée. Nous ne serions pas surpris, N’est-ce pas, mon âme, si maintenant Le cœur s’arrêtait, si notre souffle était coupé. Au contraire nous marchons. Et les arbres sont des arbres, les maisons sont des maisons, et les femmes qui passent sont des femmes, et tout est ce qu’il est. L’alternance de joie et de douleur Ne nous touche pas. Elle a perdu la voix La sirène du monde, et le monde est un grand désert. Dans le désert avec des yeux secs je me regarde. Camillo Sbarbaro
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tate
| Envoyé mercredi 30 novembre 2005 - 14h49: | |
un poème qui me touche beaucoup. Merci de l'avoir posté ici. |
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