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pl
| Envoyé lundi 19 janvier 2004 - 15h23: | |
Je parle du temps ou les saules Racontaient leurs mémoires Sans néanmoins ni conditions C’était alors L’embrasement De l’eau écorces troncs ruisseaux ruches et des chevaux affolés par l’ordre des tensions aux marges galopantes qu’imposait la vie où les absolus débordaient peu à peu comme des tentacules de l’âme criblée nouveau était le monde et dans ses veines naviguaient les coléoptères (Je n'ai jamais trouvé d'indications sur l'auteur de ce texte, si vous avez l'âme d'un Sherlock Holmes...? peintre également? luxuriance sud-américaine...)
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hélène
| Envoyé lundi 19 janvier 2004 - 16h29: | |
Où l'avez vous lu Philippe? Y en avait-il d'autres ? c'est très beau et je ne suis pas étonnée qu'il vous ait plu j'ai ressenti quelque chose , une impression qui ressemble à ce que je ressens en vous lisant quelquefois. J'aime bien chercher mais sur le net il n'y a qu'un physicien il me semble.
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pl
| Envoyé lundi 19 janvier 2004 - 17h11: | |
Bonjour Hélène, je cherche depuis 25 ans environ seulement. En fait, j'ai offert ce texte sur un petit tableau (litho?) signé Danilo Romero que j'avais acheté dans une petite galerie de l'éphémère, pour l'offrir à une amie. J'en avais copié le texte. Mais je me dis que l'on ne peut pas écrire sur ces hauteurs et n'avoir produit qu'un seul poème. Parfois je me suis demandé si ce n'était pas un texte de quelqu'un d'autre, illustrant son dessin, mais de qui donc? Le mystère demeure. Au bout de trente ans révolus je m'en attribuerai la paternité! Il faut que je me trouve un pseudonyme maya ou un truc du genre... |
   
Noel
| Envoyé dimanche 14 mars 2004 - 22h23: | |
euh , pl'abeille , ça peut coller ))))) ;))) |
   
Mintflower
| Envoyé lundi 07 juin 2004 - 19h05: | |
Danilo Romero, l'auteur de ce poème écrit il y a bien longtemps, a été très touché par l'intérêt que vous y avez porté. Il vous adresse ci-après la première page de son livre-poème "Derhama et le dragon": " Une sandale huacanoteca s’incline pour Laisser tomber sa cataracte et une Caravelle sortant d’une vieille carte se retrouve et Saute, brisant une continuité qui autrement ne serait qu’un nuage blanc. Une stupeur effrayante craque la coquille de L’obscurité dans l’évasement de milliers de félins affolés Par la fumée, les feuilles se couchant sur le vent, l’âme Grimpant le cri. Quelle blessure à jamais se pose sur tes arbres Naviguant tes fleuves, affreuse suture des artères dans Cet attroupement de pierres, de lave, de poudre, de Fougère, imbriquant d’un rien complice l’acte de Respiration et la captivité elle même ? Oh Derhama, Quels rêves t’entraînèrent par le monde, Sang de gravures végétales, Stuc – burin – gouge, Toi, Venue d’une région aussi étrange, jute inextricable de Temples et de rites, croyances de sauvetage pour Expliquer le monde, pour mitiger la faim, la solitude, l’abandon, la peur ? " Le mystère est désormais levé... Pour de plus amples informations, vous pouvez écrire directement à Danilo Romero à l'adresse suivante danirom@free.fr
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pl
| Envoyé mardi 08 juin 2004 - 09h56: | |
"Le mystère est désormais levé"... Ah bon...!
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