| Auteur | Message | ||
     laurence dsm |
De : laurencedsm@yahoo.fr Pour ceux et celles qui seraient intéressés, je vous propose l'écriture d'un roman interactif (ou d'une nouvelle longue) dont je vous fait parvenir le début dans ce courrier. Vous devrez nous envoyer une copie de votre proposition de chapitre suivant à silparticipations@yahoo.fr Parmi les propositions reçues, le chapitre suivant le plus adéquat (écrit en entier et signé par une même personne), imaginatif, avec une profondeur et un sens non factice sera retenu et nous pourrons ainsi de suite passer aux chapitres suivants... Le roman ou la nouvelle longue fera partie d'un projet en cours. Merci de votre attention et de votre participation. PS : Le titre du roman (choisit pour l'instant de manière aléatoire) et qui pourrait être plus accrocheur, pourra toujours être modifié par la suite, selon vos propositions. Laurence dSM ------------------------------------- AU BOUT DU VOYAGE ... Le conducteur de l'hélicobus me fait signe que je suis attendu sur les sièges-arrières. Les portes se referment sous moi dans un bruit de hachoir. Le champ disparaît bientôt sous nos pieds. Ma respiration est encore difficile, je ne sais par quel bout l'attacher, j'hoquette un ruban rouge tacheté de vert. Dans l'appareil d'acier bleu, qui ressemble à s'y méprendre à un autobus de l'année 2066 (mais un, qui volerait, hein !) , les autres passagers sont revêtus de costumes d'époques différentes : de haillons les plus nauséabonds ; de pourpoints de velours, de robes de drap ; en soieries et de dentelles fines pas tellement plus engageantes d'ailleurs question odorat (ah les douces joies de ces lourds flacons de parfum déversés et qui imbibent amplement les tissus ! ). Bref c'est selon... Les missions n'ont pas de limites, de bords où s'accrocher, juste des arrêtes à bon escient. C'est important le bon escient, toujours. Deux supérieurs hiérarchiques et historiens m'interrogent ; mon rapport sera long, il me faudra l'écrire, choisir les mots les plus exacts sans tourner l'autour du pot, sans déverser non plus son contenu épais d'un trait exacerbé, bref afficher vrai et cru sans enluminures et sans aggraver la portée des faits. Qui sait faire ça ? Mon doigt gratte mon cerveau par le dessous, personne n'a rien vu, ni rien deviné. Ouf, je suis sauf, intact ; en un mot dans la norme ! La traversée a été dure, bouleversante ; j'ai failli ne pas -en- revenir, y laisser ma carcasse qui se passe les os à cloche-pied en espérant des serrements de mains. Autre époque, autres moeurs ? Pas sûr... Mon voisin de gauche éructe quelques sons incompréhensibles, il n'a pas supporté la remontée de l'espace. Tout est devenu confus chez lui, jusqu'à son oeil droit qui scrute l'extérieur, une fois tombé puis lové au fond de la gorge humide de sa silhouette - gorge chaleureuse comme le ventre d'une femme - . L'oeil voit tout mais ne souffle mot. Maladie incurable, encore maintenant. C'est un ex-h-orbité. Faut-il que j'approfondisse ? - Et alors ? après ? - Et bien après j'ai couru sous les arches de pierre ; un spectacle se préparait, des tréteaux se replissaient de virtuailles, les serveurs se remuaient en tous sens... - Et ensuite ? - Bien j'ai pris le dernier sens, l'oublié ! Il me faut tout de même vous préciser qu'en pénétrant dans l'hélicobus j'étais encore vêtu de la chainse (tunique de dessous)que je portais avec une ceinture très longue. La tunique avait été passée comme un haut sur mes braies, ce "pantalon" souple avec des bandes molletières entrecroisées sur les jambes, du genou à la cheville. Par-dessus la chainse, j'avais enfilé une autre tunique, mais sans manches : le bliaud. Il atteignait la hauteur de mes genoux, laissant voir l'encolure de la chainse par une petite fente. On ne pouvait costume plus simple, plus adéquat et plus passe-partout à l'époque où ils m'avaient, moi, lâché cette fois-ci, soit au XIième siècle. Laurence de Sainte-Maréville, Octobre 2004 | ||
| lafourmi |
Lau tu, parles de publication sur francopolis, ou ailleurs ? merci Hélène | ||
| fourmi-cerf-volant |
après réflexion Lau je pense que tu as simplement oublié de dire que c'était pour publier sur legroupe et site " libres vies " ? merci de préciser si je me trompe encore. | ||
| laurence dsm |
Chère Hélène, Il ne me semble pas que l'adresse citée soit celle de francopolis, si tu y regardes bien :-), ni de celles de PL, ni LDV :-), ni de celles connues. Les chapitres reçus seront lus par un comité de lecture. Le chapitre sélectionné suivant celui-ci, puis les autres seront communiqués dans un premier temps à ceux qui en feront la demande. Plus de précision en temps voulu en ce qui concerne l'édition. ------------------  Participations : "Un chapitre... un auteur" Pour les auteurs à la plume déliée et efficace qui souhaiteraient participer, je vous fais parvenir ce communiqué, projet interactif de l'écriture d'un roman. Vous devrez, après avoir pris connaissance du texte affiché en bas de ce communiqué, écrire un chapitre enlevé et envoyer une copie de votre proposition à : silparticipations@yahoo.fr Parmi toutes les propositions reçues, le chapitre (signé d'un même auteur), le plus adéquat, imaginatif et écrit avec une profondeur et une véracité la plus juste dans l'expression, sera retenu et publié. Le roman, ainsi de suite, passera aux chapitres successifs... Le roman fait partie d'un projet en cours. Merci de votre attention et de votre participation. Laurence de Sainte-Maréville PS : Le titre du roman (choisit pour l'instant de manière provisoire et aléatoire) pourra être plus accrocheur et donc être modifié, selon la force vos propositions. ----------------------- AU BOUT DU VOYAGE ... Le conducteur de l'hélicobus me fait signe que je suis attendu sur les sièges-arrières. Les portes se referment sous moi dans un bruit de hachoir ! Le champ disparaît bientôt sous nos pieds. Ma respiration est encore difficile, je ne sais par quel bout l'attacher, j'hoquette un ruban rouge tacheté de vert. Dans l'appareil d'acier bleu, qui ressemble à s'y méprendre à un autobus de l'année 2066 (mais un, qui volerait!) , les autres passagers sont revêtus de costumes d'époques différentes : de haillons les plus nauséabonds ; de pourpoints de velours, de robes de drap ; en soieries et de dentelles fines pas tellement plus engageantes d'ailleurs question odorat (ah les douces joies de ces lourds flacons de parfum déversés et qui imbibent amplement les tissus !). Les missions n'ont pas de limites, de bords où s'accrocher, juste des arrêtes à bon escient. C'est important le bon escient, toujours. Deux supérieurs hiérarchiques et historiens m'interrogent ; mon rapport sera long, il me faudra l'écrire, choisir les mots les plus exacts sans tourner l'autour du pot, sans déverser non plus son contenu épais d'un trait exacerbé, bref afficher vrai et cru sans enluminures et sans aggraver la portée des faits. Qui sait faire ça ? Mon doigt gratte mon cerveau par le dessous, personne n'a rien vu, ni rien deviné. Ouf, je suis sauf, intact ; en un mot dans la norme ! La traversée a été dure, bouleversante ; j'ai failli ne pas-en-revenir, y laisser ma carcasse qui se passe les os à cloche-pied en espérant des serrements de mains. Autre époque, autres moeurs ? Pas sûr... Mon voisin de gauche éructe quelques sons incompréhensibles, il n'a pas supporté la remontée de l'espace. Tout est devenu confus chez lui, jusqu'à son oeil droit qui scrute l'extérieur, une fois tombé puis lové au fond de la gorge humide de sa silhouette - gorge chaleureuse comme le ventre d'une femme - . L'oeil voit tout mais ne souffle mot. Maladie incurable, encore maintenant. C'est un ex-h-orbité. Faut-il que j'approfondisse ? - Et alors ? après ? - Et bien après j'ai couru sous les arches de pierre ; un spectacle se préparait, des tréteaux se replissaient de virtuailles, les serveurs se remuaient en tous sens... - Et ensuite ? - Bien j'ai pris le dernier sens, l'oublié ! Il me faut tout de même vous préciser qu'en pénétrant dans l'hélicobus j'étais encore vêtu de la chainse (tunique de dessous) que je portais avec une ceinture très longue. La tunique avait été passée comme un haut sur mes braies, ce "pantalon" souple avec des bandes molletières entrecroisées sur les jambes, du genou à la cheville. Par-dessus la chainse, j'avais enfilé une autre tunique, mais sans manches : le bliaud. Il atteignait la hauteur de mes genoux, laissant voir l'encolure de la chainse par une petite fente. On ne pouvait costume plus simple, plus adéquat et plus passe-partout à l'époque où ils m'avaient, moi, lâché cette fois-ci, soit au XI ième siècle. Laurence de Sainte-Maréville, Octobre 2004 | ||
| fourmilynx |
bien sur j'avais vu que c'était une adresse yahoo mais comme on fait ça nous aussi pour certains votes. puis j'i pensé à libres vies où vous sélectionnez aussi. Merci beaucoup | ||
| laurence dsm |
Merci à tous ceux qui nous ont envoyé un chapitre suivant, quelle imagination ! A vous lire encore nombreux et avec autant d'enthousiasme et de qualité littéraire. Laurence dSM |