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philiPPe
| Envoyé jeudi 23 juin 2005 - 21h58: | |
De nos jours et depuis les années cinquante, la voiture occupe une place de plus en plus importante dans la vie de tous les jours. Il y a toujours plus de magasines et d’espaces de publicités qui lui sont consacrés. La voiture est le prétexte de cette petite histoire bien qu’elle n’en soit pas le sujet principal. Elle est aussi celle qui en a permis l’écriture. L'histoire est à trois personnages principaux ; deux garçons et une fille. Roseline vivait avec Armand de Vibrecourt depuis 13 ans, mais ne s’entendait plus avec lui, depuis plusieurs années. Elle avait tenté de partir à deux reprises, mais à deux fois, Armand avait réussi à la faire revenir. Elle était à lui pour la vie. Roseline ne l’entendait pas de cette oreille mais Armand exerçait, depuis de longues années, une sorte de pouvoir sur elle qu’elle n’arrivait pas à dépasser. Il ne visait dans son discours et dans sa littérature que « les hauteurs » et se permettait toutes les fantaisies à son sujet parce qu’il pensait que les « hauteurs célestes » le voulaient. Un jour il publia un de ses messages avec son ordinateur dans un forum public signé Roseline et le troisième personnage est intervenu. Jean-Michel a reconnu de suite l’écriture d’Armand et c’est demandé pourquoi Armand pensait être Roseline. Il prit contact avec Roseline et se lia d’amitié pour elle ; au fur et à mesure un sentiment prit forme. Roseline et Jean-Michel se parlaient au téléphone et s’envoyaient des courriels, dès ce jour. Roseline prenait toutes les précautions car Armand la surveillait de près. Un mois passa et Roseline décida de quitter Armand pour Jean-Michel. Décider était une chose ; partir était une autre. Il fallait user du côté de Roseline de toutes ses relations amicales pour l’aider à partir, car tout dialogue avec Armand était exclu. Il était également hors de question pour lui que Roseline le quitte : elle était « sa chose pour la vie ». Martine, une amie de Roseline, son compagnon et son frère organisèrent le départ. L’opération se fit rapidement avec la police prête à intervenir au cas où. Armand était à demi-fou. Il avait fait toute une mise en scène de suicide avec une corde et une chaise, quand Roseline est venue chercher ses affaires et avait mis les deux chats, dans la voiture. Roseline n’en garda qu’un et prit la route, après moult précaution en direction de son nouveau logement avec Jean-Michel. Harcèlement, téléphone, courriel, Armand usa de toutes son intelligence pour gâcher la vie des amis de Roseline. Mais ce qu’il le retenait le plus c’était la voiture. En effet, bien que les papiers du véhicule soit au nom de Roseline, c'était lui et ses parents qu’ils avaient acheté. De ce fait, il voulait la récupérer au plus vite, par principe. Il pensait la retrouver à Paris, mais finalement, c’est à mi-chemin que Jean-Michel et Roseline l’avaient garé pour lui rendre. À Chartres plus exactement. Ici, il avait monté en compagnie de Roseline, sur les hauteurs du toit de la cathédrale et avait rejoint les étoiles autrefois ; il ne se doutait pas un instant qu’il allait y revenir pour récupérer son bien, lui qui aspirait qu' « aux hauteurs de la voûte céleste », qu’il fallait, qu’elle passe au « contrôle technique » et qu’elle lui coûterait encore un peu d’argent pour la « contre-visite » , en effet, le pot d’échappement était troué ; pas de pot, le sort c’était acharné sur Armand de Vibrecourt, lui qui habitait dans le quartier historique de la ville du Mans, la capitale mondiale de l’automobile. http://www.philippebray.net |
   
Kel
| Envoyé jeudi 23 juin 2005 - 23h57: | |
Une place beaucoupé beaucoupante trop importante à mon avis, soit dit en passant. |
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