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Kel
| | Envoyé lundi 05 septembre 2005 - 14h19: | |
On habite Paris. On s'était vu en lettres capitales monter sur l'estrade et publier des lettres d'or respirant l'art brut et authentique, on s'était imaginés artistes, acteurs, poètes. On s'était imaginé en rêve se rencontrant sur le plancher, on avait créé une utopie extraordinaire, dans notre coin secrêt d'imatures.
On habite un petit HLM au milieu d'une barre anonyme dans le bas de la capitale. On travaille petit à petit entre quatre murs de connaissance, de savoir et de culture.
J'ai eu le temps de me perdre, avant. J'ai déjà eu le temps de tout perdre. J'étais devenu pauvre avant de la connaître, depuis je me trouve. Mieux. C'est un départ dans la vie d'homme.
Elle était obnibulée par les petites affaires anodines de l'appartement, elle rangeait les petits trucs à leur place, et tenait chaque petit objet en compte, en ordre, afin d'éviter d'avoir à vivre car elle ne supportait plus la ville, oppressante, gigantesque, polluée, bruyante, stressante. Elle rêvait d'un endroit, d'une petite maison à côté d'une rivière, du soleil et de l'ombre des feuillages, de petits chats. Elle n'avait plus que des nounours. Des petits chats calins.
Elle a craqué. Elle s'est levée un matin, elle n'a pas pu continuer, c'était vain, elle s'en est rendue compte. Commence le temps des questions, tandis que j'essaye de calmer ses larmes.
Un an à faire, à construire tant qu'à faire.
Avec l'esprit voyage qui joue toujours dans un coin de nos tête. L'esprit d'amants, d'amour et d'aventure. Notre source intime qui coule toujours, même quand elle est triste, au fond de nous même. Dans un an elle sera joyeuse. |
Kel
| | Envoyé lundi 05 septembre 2005 - 16h10: | |
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J'espère. |
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