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Kel
| Envoyé lundi 27 février 2006 - 11h35: | |
Ya Basta ! Ca y était ! Je venais de faire ma demande de disponibilité. D’ici cinq mois, je serai parti de Paris, j’aurai quitté la fonction publique d’Etat, j’aurai laissé tombé les grande bibliothèques pompeuses. Pour trouver quoi ? J’espérais beaucoup de choses à présent, à présent que je laissais tomber ce gros manteaux de devoirs encombrants, ce lourd par-dessus oppressant. J’allais voyager ! J’allais gouter la nature ! Que sais-je ! J’allais commencer à vivre, et je sentais déjà le vent de liberté me souffler à l’oreille, étouffant une envie de rire car il n’était pas encore temps, je me disais « j’ai bien fait ! » C’était bien peu de chose, c’était peut-être dérisoire, mais je me sentais si peu moi-même, pris en tenaille dans une vie qui m’échappait, ENFIN j’étais Corto Maltèse ! D’autant plus heureux de cette idée que les informations démentissaient la possibilité de ce type d’initiative, à l’heure de la crispation sociétale, de la sclérose en plaques sécuritaire où il importait plus de calculer son capital – y compris humain – que de vivre en se laissant guider sur les chemins de l’autonomie. Après tout, était-ce autre chose la poésie ? Etait-ce autre chose, la littérature ? Non, il fallait vivre ! Et j'étais content, simplement !
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Kel
| Envoyé lundi 27 février 2006 - 11h44: | |
..laissé tomber
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Kel
| Envoyé mercredi 01 mars 2006 - 12h39: | |
Changement d'état Ya Basta ! Ca y était ! Je venais de faire ma demande de disponibilité. D’ici cinq mois, je serais parti de Paris, j’aurais quitté la fonction publique d’Etat, j’aurais laissé tomber les grandes bibliothèques pompeuses. Et je ne reviendrais pas, je le savais. Trouver quoi à la place ? C'était vague, qu'importe ! J’espérais beaucoup de choses à présent, à présent que je laissais tomber ce gros manteau de devoirs encombrants, ce lourd pardessus oppressant. J’allais voyager ! J’allais gouter la nature ! Que sais-je ?! J'allais commencer à vivre. Je sentais déjà le vent de liberté me souffler "youpie" à l’oreille, et j'étouffais une envie de rire car il n’est pas encore tout à fait temps - je n'étais pas encore tout à fait parti, encore - mais je me disais déjà « j’ai bien fait ! » C’était bien peu de chose, c’était peut-être dérisoire, mais je me sentais si peu moi-même pris en tenaille dans une vie qui m’échappait, maintenant j'étais ENFIN Corto Maltese ! D’autant plus heureux à cette idée que les informations démentaient la possibilité de prendre ce type d’initiative, à l’heure de la crispation sociétale, de la sclérose en plaques sécuritaire où il importait plus de calculer son capital – y compris humain – que de vivre en se laissant guider sur les chemins de l’autonomie. Après tout, Etait-ce autre chose la poésie ? Etait-ce autre chose, la littérature ? Non, il fallait vivre ! J'étais content, simplement.
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Kel
| Envoyé mercredi 01 mars 2006 - 12h42: | |
Changement d'état Ya Basta ! Ca y était, je venais de faire ma demande de disponibilité. D’ici cinq mois, je serais parti de Paris, j’aurais quitté la fonction publique d’Etat, j’aurais laissé tomber les grandes bibliothèques pompeuses. Et je ne reviendrais pas, je le savais. Trouver quoi à la place ? C'était vague, qu'importe ! J’espérais beaucoup de choses à présent, à présent que je laissais tomber ce gros manteau de devoirs encombrants, ce lourd pardessus oppressant. J’allais voyager ! J’allais gouter la nature ! Que sais-je ?! J'allais commencer à vivre à nouveau. Je sentais déjà le vent de liberté me souffler "youpie" à l’oreille, et j'étouffais une envie de rire car il n’est pas encore tout à fait temps - je n'étais pas encore tout à fait parti, encore - mais je me disais déjà « j’ai bien fait ! » C’était bien peu de chose, c’était peut-être dérisoire, mais je me sentais si peu moi-même pris en tenaille dans une vie qui m’échappait, maintenant j'étais ENFIN Corto Maltese ! D’autant plus heureux à cette idée que les informations démentaient la possibilité de prendre ce type d’initiative, à l’heure de la crispation sociétale, de la sclérose en plaques sécuritaire où il importait plus de calculer son capital – y compris humain – que de vivre en se laissant guider sur les chemins de l’autonomie. Après tout, Etait-ce autre chose la poésie ? Etait-ce autre chose, la littérature ? Non, il fallait vivre ! Et en attendant j'étais content, simplement.
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Kel
| Envoyé mercredi 01 mars 2006 - 12h46: | |
Changement d'état Ya Basta ! Ca y était, je venais de faire ma demande de disponibilité. D’ici cinq mois, je serais parti de Paris, j’aurais quitté la fonction publique d’Etat, j’aurais laissé tomber les grandes bibliothèques pompeuses. Et je ne reviendrais pas, je le savais. Trouver quoi à la place ? C'était vague, qu'importe ! J’espérais beaucoup de choses à présent, à présent que je laissais tomber ce gros manteau de devoirs encombrants, ce lourd pardessus oppressant. J’allais voyager ! J’allais gouter la nature ! Que sais-je ?! J'allais commencer à vivre à nouveau. Je sentais déjà le vent de liberté me souffler "youpie" à l’oreille, et j'étouffais une envie de rire car il n’est pas encore tout à fait temps - je n'étais pas encore tout à fait parti, encore - mais je me disais déjà « j’ai bien fait ! » C’était bien peu de chose, c’était peut-être dérisoire, mais je me sentais si peu moi-même pris en tenaille dans une vie qui m’échappait, maintenant je devenais ENFIN un Corto Maltese ! D’autant plus heureux à cette idée que les informations démentaient la possibilité de prendre ce type d’initiative, à l’heure de la crispation sociétale, de la sclérose en plaques sécuritaire où il importait plus de calculer son capital – y compris humain – que de vivre en se laissant guider sur les chemins de l’autonomie. Après tout, Etait-ce autre chose la poésie ? Etait-ce autre chose, la littérature ? Non, il fallait vivre ! Et en attendant j'étais content, tout simplement.
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