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yb
| Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 11h44: | |
Je n’en ai jamais vu tomber mais ce qui dégringole ce soir ressemble en effet à des cordes. Lourde et régulière, jamais finie toujours égale, une de ces pluies qui donnent envie d’aller se pendre dans la lumière brouillée du premier réverbère. Je me suis ramassé sous la porte cochère et me suis secoué des quatre membres pour faire tomber la flotte qui à présent me touche l’os. Une odeur de chien mouillé monte jusqu’à mes narines mais ce n’est que lorsque je me suis immobilisé avec les dernières gouttes que je m’aperçois que c’est moi qui sens ça. Je suis mal. Ça fait vingt huit jours qu’elle m’a foutu à la porte comme un chien. Presque un mois que je rôde, ne parvenant pas à quitter cette ville où chaque rue que j’emprunte me ramène invariablement à passer sous sa fenêtre à un moment ou à un autre. Mais je ne l’ai pas revue et aucun signe, aucun rideau qui tremble, aucune lumière, encore moins d’ombre, derrière la vitre n’a jamais pu me réconforter de sa présence que je pourrais alors imaginer. Invisiblement elle n’est pas là, elle n’est plus là, et je me demande bien ce qui peut me pousser depuis quatre semaines à venir passer par là, mu par quelques forces étrangères à ma volonté et ma raison, pour m’assurer de l’ absence, du vide, du rien, qu’elle a laissés, comme si ce constat avait le pouvoir de les relativiser sinon les contredire. Presque un mois que je ne sais pas où j’allais, où je vais, où j’irais, où j’étais ni où je suis. Je reste parfois un bon moment sur le trottoir d’en face. Je guette sans accorder la moindre attention aux passants, puis je repars en rasant les murs pour ne déranger personne avec le fardier de mon âme en peine, continuant comme sur ma lancée à marcher vers d’où je viens pour en revenir toujours et vouloir être encore un peu, au moins par mémoire, ce que je fus. Nous nous sommes rencontrés en septembre sur un coup de foudre. Le même éclair aveuglant nous brasa dans une sorte de soudure pour un alliage inconnu. Alchimie instantanée de la rencontre où chacun pénétrant l’autre virtuellement et intensément, du regard et de tous les sens, perçoit que le seul silence qui les sépare encore est déjà de l’or. Parce que c’était elle, parce que c’était moi nous ne pouvions plus être autrement que « nous ». Elle fut la première - elle est la seule - que je pus regarder pendant des heures sans me lasser. Alors sans même penser à rien, sans autre désir que la voir, depuis le grand divan mes yeux la suivaient partout ; de la chambre au salon, de la cuisine au bureau, quand elle allait et venait pas un de ses gestes ne m’échappait. Je les fixais sur ma rétine l’un après l’autre comme les images rapprochées d’un film qu’on lit à même la pellicule et je les contemplais comme autant de poses simples et majestueuses d’un tanagra. Parfois elle s’arrêtait et me demandait : - mais qu’est-ce que t’as, toi, à me regarder toujours comme ça ? puis aussitôt elle se précipitait vers moi, me passait lentement la main autour du cou et venait remuer son nez dedans où son souffle tiède, ses bécots sonores, me tiraient des soupirs. Ce que j’avais à la reluquer comme ça, elle le savait pertinemment : ça s’appelait l’amour. Cette chose que l’on peut bien taire mais qu’on ne parvient jamais à cacher. Indubitablement elle aimait que je l’aime et cela m’encourageait à l’aimer davantage. M’aimait-elle aussi ? je ne voulais pas en douter et si je l’avais voulu, je n’aurais pas pu et même n’aurait pas su. Parce que je suis comme ça, incapable de douter en rien de ceux que j’aime ; même devant l’ évidence de leur improbité je leur reste éternellement et foncièrement fidèle pour demeurer fidèle à mon propre sentiment. Nous avons vécu ensemble tout cet automne et l’hiver à suivre dans cette sorte de béatitude où il semble que le temps qui passe ne nous affecte pas ; les heures où le quotidien nous séparait pourtant s’inscrivaient comme des parenthèses dans notre vie, des instants que nous oubliions sitôt que nous nous retrouvions. Nous avions pris ce parti de longues balades le soir sur la grève, quand le jour peu à peu rentre dans l’eau. Rien, ni les pluies de novembre, ni la neige la veille de Noël, ne nous avait jamais retenus à la maison. Nous arpentions le sable jusqu’à ce que la dernière lichette de lumière ait sombré dans l’eau noire ; c’était à cet instant précis que les bernaches en bandes caquetantes traversaient la baie, tantôt au ras des flots, tantôt vingt mètres au-dessus, mais toujours dans un même élan unanime, vers les herbus et les champs cultivés juste derrière la dune. Elles allaient y mener sabbat toute la nuit, ravageant les récoltes jusqu’au petit matin où, le ventre rempli, elles repartiraient vers le large. Lorsque nous rentrions et que nous croisions les premiers groupes de ces ripailleuses attablées, elle me demandait parfois d’aller les faire voler un peu. Et chaque fois j’y allais parce que chaque fois ça la faisait rire aux éclats et taper dans ses mains de voir cette nuée de volatiles empesés s’élever bruyamment et tournoyer au dessus de nos têtes. L’entendre et la voir rire était devenu une de mes préoccupations favorites. Nous avions cet autre parti-pris, déjà une habitude, de ne jamais nous endormir que l’un contre l’autre tout du long. Elle tournicotait lentement du bout des doigts les petits poils plus fins qui tapissent ma poitrine, puis progressivement je sentais son petit manège ralentir, s’arrêter et sa main se poser enfin à plat ; il me semblait que son souffle avait pris de l’ampleur et de la régularité comme le moteur d’un navire ayant trouvé son allure : elle dormait. Mais ce n’était que lorsque j’en étais parfaitement sûr que je la quittais des yeux en les refermant doucement. A la mi-mai il y eut un orage du tonnerre ! elle rentra un peu plus tard que d’habitude et comme pour couper court à mon inquiétude je l’entendis rire alors qu’elle était encore dans l’escalier. Elle est entrée en riant toujours et l’autre était juste derrière elle. Mon regard s’était-il assombri ? toujours est-il qu’en venant m’embrasser elle s’écria aussitôt : - tiens, je te présente Paul… un collègue du travail… il est venu m’aider à boucler un dossier. J’ai senti tout de suite que je n’aimerais pas Paul et ses manières de jeune premier. Quand ils m’ont planté devant la télé pour s’enfermer dans le bureau, j’ai flairé quelque chose de louche. Mais c’est lorsque je l’ai entendue rire en tapant des mains qu’instinctivement j’ai jeté un œil par la fenêtre : le ciel était vide, pas une bernache n’avait tiré son vol jusqu’ici et je me suis dit que ce cabot était en train de me jouer un sale tour. Il était bien tard lorsque nous nous sommes endormis l’un contre l’autre tout du long. Elle ne frisa pas les petits poils fins de ma poitrine et son souffle s’éteignit d’un coup comme une chandelle qu’on mouche. Cette nuit-là je n’ai pas refermé les yeux. Paul est revenu presque chaque soir, puis tous les soirs, nous empêchant de faire tourner les oies du crépuscule et l’empêchant ainsi de rire. Elle allait à présent s’endormir sans moi mais je n’ai rien dit, je n’ai rien fait. Plus je détestais cet abruti plus je l’aimais, elle… mais plus je l’aimais elle, plus je détestais cet abruti. J’étais jaloux, c’est la moindre des choses. C’est aussi la pire. Avec la jalousie les catastrophes sont inévitables. C’est à la fin juillet alors qu’elle préparait les bagages pour les vacances que j’ai commis l’irréparable. J’avais vu Paul garer sa bagnole devant la maison et se diriger dans l’allée gravillonnée, il portait fringant un short et un polo blanc qui me firent voir rouge. J’ai fait mine de ne pas le reconnaître et quand il s’aventura à grimper l’escalier du perron, j’ ai bondi comme un novillo sur la muleta et je l’ai saisi à la gorge. Je voulais le tuer mais il était costaud ; en hurlant comme une bête qu’on assassine il parvint à se dégager de mon emprise et frappa violemment du pied contre la porte close, je le rattrapai là et cette fois lui plantai mes crocs dans le mollet. Je serrais, il défaillait. Je sentais le dur de l’os sous mes canines mais ne parvenais pas à le broyer. En pivotant du torse il me tapait des deux poings sur le crâne, tirait des deux mains sur mes oreilles ; il hurlait toujours mais je tins bon. Quand la porte s’ouvrit elle hurla à son tour en marchant dans le sang sur la pierre du perron. Je la regardais en serrant de plus belle. Cette terreur sur son visage, ses cris, me la faisaient aimer davantage et j’ai serré encore et encore plus fort pour lui faire plaisir. Elle se saisit du grand râteau à feuilles mortes, le leva au-dessus de ma tête et l’abattit de toutes ses forces sur mon dos à trois ou quatre reprises. Puis elle se mit à pleurer alors j’ai lâché ce jarret qui se retourna flasque et tomba comme une escalope sur les tennis rougis de Monsieur Paul. Elle se précipita vers lui tandis que je redescendais les trois marches, endolori et haletant. Elle ne me jeta pas un coup d’œil. Pour rentrer dans la maison il s’appuya sur elle en gémissant. J’ai tressauté quand elle claqua la porte et me suis étendu sous le rhododendron en attendant la suite. Bien plus tard quand le toubib fut reparti je les vis enfourner l’un après l’autre les bagages dans la bagnole de l’autre abruti qui marchait avec une patte raidie par un gros pansement. Il faisait chaque fois un large détour pour m’éviter puis il alla s’asseoir au volant en se tenant la jambe. Enfin elle vint vers moi et je me rapetassai devant elle, rattrapai ma langue pendante, m’arrêtai de respirer sans la quitter du regard, attendant un mot, un son de sa bouche. Elle ne dit rien et agrippa mon collier pour me tirer jusqu’au portail sur la rue. Sur le trottoir elle l’ôta de mon cou, en arracha la médaille et le balança dans le caniveau. J’ai deviné que ce n’était pas pour jouer et me suis retenu de le lui rapporter parce qu’elle referma le battant à clef derrière nous et rejoignit la voiture sans se retourner. Je l’ai suivie des yeux, assis sur mon cul, jusqu’à ce qu’elle tourne au fond à droite de l’autre côté du chemin qui menait à la grève. Et puis j’ai attendu. Elle n’est pas revenue. Les vacances sont finies. Ce qui tombe ce soir augure d’un triste automne. Ça ressemble à des cordes dans la lumière brouillée du réverbère. J’ai bien envie d’aller m’y pendre mais je l’aime toujours et je l’attends encore puisque lorsqu’on aime encore on attend toujours.. Elle ne viendra pas ce soir... alors quittant le guet de ma porte cochère je vais comme hier me changer les idées et faire voler un peu les bernaches sous la pluie. ----------------------------- . |
   
belem
| Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 12h30: | |
salut Yann blev/JB c'est pas mal écrit ton histoire (des petites maladresses quand même) mais ça me met mal à l'aise... de l'anthopomorphisme mal digéré, des relations pas vraies ni plausibles entre chien et homme (soit tu n'as pas de chien, soit tu n'as pas passé beaucoup de temps à essayer de le comprendre) et aussi une sorte de récit très très stéréotypé d'amour assez banal, c'est sans doute voulu mais je ne vois pas l'intérêt bref pour moi ça fait "faux" du début jusqu'à la fin |
   
belem
| Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 12h32: | |
une des principales choses que tu n'arrives pas à faire, c'est à trouver un no mans'land entre pensée d'homme et pensée de chien qui nous permettrait d'accepter le basculement à travailler, ça... |
   
JG
| Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 12h43: | |
Je peux ? Elle n'est pas trop lourde à porter cette phrase... "Une odeur de chien mouillé monte jusqu’à mes narines mais ce n’est que lorsque je me suis immobilisé avec les dernières gouttes que je m’aperçois que c’est moi qui sens ça."
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belem
| Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 13h13: | |
oui, en effet, géniale remarque, Jacques ! exactement come toi je ressens le renouement à la perception d'une langue canine, ses monstres de flairement flattés outrageusement mais dans l'angoisse, un royaume d'invention folle furieuse redressé à pleine la tête, exactement, exactement...
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belem
| Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 13h14: | |
exactement comme toi, pardon... |
   
belem
| Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 13h20: | |
je dirais même plus : dans un grand sforzato les pieds du chien illuminent et valsent les expressions, sous la gabardine de l'imagination le code chien/homme est un vide du coeur, hier il étreignait sa maîtresse, oui, et maintenant c'est dans une amazone sur des rayons de pluie qu'il doit se perdre à jamais dans les continents d'un passé transbordeur
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yb
| Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 14h48: | |
Salut Belem/ (j’sais pas qui !) Merci de cette très attentive lecture… et de ces notations empressées. Les chiens, les chiennes plutôt, je vis avec depuis toujours… l’anthropomorphisme mal maîtrisé c’est comme l’enfer, c’est toujours l’autre qui y séjourne… heureusement encore que ces relations ne sont pas vraies ni plausibles… c’est bien de l’avoir tout de suite compris, accessoirement en s’y sentant mal à l’aise. Oserai-je prétendre que ce malaise était au bout, malgré tout, quand même, un peu de mon intention ? C’est comme l’amour… ça devient un enfer stéréotypé dès qu’on essaie, en vain, d’y entrevoir une part de ses fantasmes : déception !… heureusement encore que ces amours zoophiles ne digressent pas là dans un érotisme débridé et comme mars en carême… c’est juste de l’avoir aussi bien et pertinemment remarqué. C’est vrai que c’est faux et que ça le sonne in fine sans vraiment de malices…in fine, surtout à la fin… la fin qui conforte la certitude qu’on a subi un baratin depuis le début. Ça rassure ? (question). Pour le no man’s land intellectuel entre l’homme et la bête, c’était pas trop mon objectif et je le voulais plutôt flou… de plus j’avoue que je n’ai pas trop d’idées quant à le situer et m’y balader… alors pour y travailler, je laisse la niche libre. Pour la remarque de Jacques, sur le « lourd à porter » de cette phrase importante du début : le « renouement » que tu expliques en l’occurrence, je n’en ai pas saisi exactement le sens ni l’essence de ta précision. Merci en tous les cas de ces réactions qui disent, somme toute, qu’il y a à réagir… c’est déjà ça. Ici, les réactions sont quand même rares en ce qui concerne les autres essais que la « popo-hésie ». Sur la forme je retiens que « c’est pas trop mal écrit » mais « avec des petites maladresses quand même » et heureusement pour moi… on me les pardonnera comme je pardonne quand j’en trouve une, ça arrive, chez mes contemporains un instant colistiers. c’est vrai quoi ! on n’est pas des chiens !
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Ile
| Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 18h29: | |
Peu importe le sujet, un vrai travail de bonne écriture.
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belem
| Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 19h51: | |
Bien sûr qu'il n'écrit pas mal (pas mal, seulement, pour moi et d'autres textes sont bien mieux écrits). J'aurais bien apprécié plus d'authenticité et de force, c'est tout, de dépassement disons. Et ne t'inquiète pas, va, c'est un vieux routard du web,il peut se défendre tout seul :-) enfin c'était gentil quand même... |
   
Hélène
| Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 19h59: | |
si j'ai deviné qui il est il écrit aussi ne de l'excellents poésie j'ignorais qu'il écrivait de la prose et j'ignorais qu'il aimait autant les chiens qui fréquentent davantage les chasseurs |
   
belem
| Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 20h18: | |
Le malaise ce n'était pas dans le domaine sexuel. Sinon, oui ça rassure mais ça simplifie aussi et c'est dommage.
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Ile
| Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 21h04: | |
Non, non, Belem, je ne cherchais pas à "défendre" YB (que je ne connais pas), je voulais juste dire que j'avais trouvé du travail dans son texte et, pour ma part, j'aime bien sentir une recherche pour en découdre avec l'organisation de l'émotion dans un texte. En fait je voulais dire que ce qui m'avait interpelée, en dehors du sujet qui ne me plaisait pas forcément, c'était une sorte de rigueur dans l'orchestration et la façon de dire. |
   
yb
| Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 21h20: | |
"Le malaise ce n'était pas dans le domaine sexuel." j'espère bien... sinon ça ne pourrait vraiment concerné que celui, ou celle, qui en éprouve ordinairement dans ce domaine... merci, Île... mais sinon, j'ai d'un coup comme une "sensation", là... le vieux routard que je suis aurait donc besoin de se défendre ? de qui? pourquoi ? c'est le "pas mal" qui me mettrait en péril ? pourtant j'ai veillé à n'effectuer aucun "dépassement" particulier ... mais non Hélène, les chiens ne fréquentent personne mais il est fréquent que des personnes fréquentent des chiens ! même que des fois elles ne savent pas qu'ils en sont....
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belem
| Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 21h39: | |
Oui, c'est vrai, Ile, il y a de la construction, c'est l'émotion que j'ai du mal à trouver. |
   
Isa
| Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 22h57: | |
ha ha ! J'adore cette histoire et le glissement progressif d'un état à l'autre. On s'y laisse complètement prendre au début, et ce n'est qu'après qu'on relève les expressions canines malicieusement glissées dès le premier paragraphe. Au milieu, on trouve le comportement du couple un peu bizarre, mais de nos jours, en ville, allez savoir ... puis le soupçon, ... et la compréhension, savoureuse. Tout le plaisir de se faire mener en bateau.
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Kel
| Envoyé lundi 06 mars 2006 - 01h10: | |
Ouais c'est pas mal, c'est du jb, quoi. En prose, j'en préfère certains autres de lui, mais bon, un lecteur est toujours subjectif. Concernant la zoophilie avec les chiens, grand sujet à exploiter (je devrais m'y mettre, tiens ;)) Autrement, vous connaissez "mon chien stupide" de Fante ? Vous connaissez John Fante ? Super. +, même. |
   
ali
| Envoyé lundi 06 mars 2006 - 02h42: | |
et y a aussi la "bouephilie","la cacaphilie",la cuissiphilie"..etcccc..l'essentiel c'est de dire alllaaaahhhhh!!!mdrrrr |
   
ali
| Envoyé lundi 06 mars 2006 - 03h06: | |
je connais une femme qui se donne à son chien....après tout, je me suis dit qu'elle a raison puisque c'est comme ça sa vie!!!!!!!..mais j'avais peur à ce que les zoophiles;kofi annan, brigitte bardo,hizb allah abbass madani d'algérie ,busch.. revendiquent un jour leur droits zoophiliques en l'absence des animaux , ..mais il semble d'après ce que m'on dit que les animaux(les grands muets à vie,les pauvres!) eux aussi aiment ça! alors que faire surtout qu'on a la bonne intention de respecter le choix des autres !!!!!? mdrrr |
   
isa
| Envoyé lundi 06 mars 2006 - 09h19: | |
Curieux, curieux ... z'avez vu de la zoophilie là-dedans, vous ? |
   
yb
| Envoyé lundi 06 mars 2006 - 14h05: | |
hé, hé... on ne voit jamais que ce que l'on a envie de voir... en tous les cas, Kel, pour ces fantasmes avec animal je te conseille plutôt le baudet du Poitou ou le zèbre tanzanien (si tu veux aussi faire dans l'éxotique)... parce que avec le chien c'est pas assuré : tu peux aussi bien tomber sur un teckel à poils ras que sur un doberman, sur un chihuahua que sur un Saint Bernard... tu me diras que, côté fantasmes, faut savoir s'adapter mais quand même faut pas non plus trop se compliquer l'existence au moment de réaliser ! . |
   
Kel
| Envoyé lundi 06 mars 2006 - 15h58: | |
Je déconnais un peu, quand même ;) |
   
yb
| Envoyé lundi 06 mars 2006 - 16h15: | |
et moi donc.... quoique ! si je rencontrais une sirène, une vraie, je ne dis pas que je ne risquerais pas une urticaire fatale ... finir dans une sorte de "queue de poisson" c'est tentant ! |
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