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     Ayt slimane |
Boumerdès : Une semaine culturelle en hommage à Mouloud FERAOUN Du 15 au 20 mars 2006 L’association Culturelle et Scientifique « Djurdjura », de l’université de Boumerdès, en collaboration avec l’Association Culturelle « Issegh », organise une semaine culturelle en hommage au grand écrivain Mouloud FERAOUN, à l’occasion, du double-anniversaire, de sa naissance (08 mars 1913) et de son assassinat (15 mars 1962). Le programme de cette manifestation, qui aura pour lieu de déroulement l’université de Boumerdès (50 kilomètres de Tizi Ouzou) et qui s’étalera du 15 au 20 mars 2006, sera comme suit : Mercredi 15 mars 2006 : Exposition permanente. Jeudi 16 mars 2006 : Exposition permanente. 20h00 : Pièce théâtrale. Samedi 18 mars 2006 : Exposition permanente. 20h00 : Pièce théâtrale. Dimanche 19 mars 2006 : Exposition permanente. 14h00 : Conférence sur la vie te l’œuvre de Mouloud FERAOUN. Lundi 20 mars 2006 : Gala artistique. Biographie de Mouloud FERAOUN Lmulud n At Caban (Mouloud FERAOUN) est né le 8 mars 1913 à Tizi Hibel, commune des Ath Mahmoud. En 1928, il est boursier au collège de Tizi Ouzou. En 1932, il est reçu au concours d’entrée à l’école normale d’Alger (Bouzarea). En 1934, il est exempté du service militaire par le tirage au sort selon le code de l’indignât. En 1935, il devient instituteur, dans son village natal, Tizi Hibel, dans la même année il se marie avec sa cousine « Dehbia ». En 1936, il devient instituteur à Taourirt Moussa, village voisin du sien. En 1949, il effectue son premier voyage à Paris. En 1950, il édite son premier roman qui est considéré comme son roman autobiographique : « Le fils du pauvre ». En 1951, il échange pour la première fois des lettres avec Albert Camus. En septembre 1952, il est nommé directeur de la cour complémentaire de Larbâa n-Ath Iraten. En 1953, il édite : « La terre et le sang » pour lequel il a eu le prix : « populiste ». En 1954, il édite : « Jours de Kabylie » et réédite : « Le fils du pauvre ». En 1955 il commence à tenir son : « Journal ». En 1957, il devient directeur de l’école « Nador » et édite : « Les chemins qui montent ». En 1959, il entame la première étape de : « L’anniversaire ». En octobre 1960, il devient inspecteur des Centres Sociaux à El Biar (Alger). En 1961, il entreprend une nouvelle rédaction de : « L’anniversaire » qui resta inachevé, du mois de mai au mois de juin de la même année, il effectue des voyages d’étude en Italie, en Grèce et en Sardaigne. Le 15 mars 1962, vers 10 heures 30 minutes, il sera assassiné par un commando de l’Organisation de l’Armé Secrète ( O.A.S. ) à El Biar (Alger) en compagnie de cinq de ses collègues des Centres Sociaux. http://www.kabyle.com/article.php?id_article=10477 |