Billet d'humour -aphorismes-pensées
Ici dire vaut mieux que se taire.
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AVRIL 2012
Prononcer vingt-cinq aphorismes par jour et ajouter- : [Tout est là]
(Jules Renard)


par Aaron de Najran



Aphorismes de Michel Ostertag

Goûtons des jours heureux entre pluie et soleil.

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Chagrin d’amour : à ne pas mettre dans les mains de n’importe quel psychanalyste.

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Rêver sa vie, c’est mettre de la couleur là où il y avait du gris.

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Ne rien devoir à son banquier est le premier pas sur le chemin de la liberté, de sa propre liberté.

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Autant la lecture d’un livre peut vous apaiser, vous rendre serein, heureux, autant la lecture d’un journal peut vous rendre morose, en colère, angoissé.

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Un saule pleureur, tout déplumé, comme un enfant qui aurait cessé de pleurer et qui refuserait de sécher ses larmes encore chaudes sur ses joues.

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Le médecin malade qui vous ausculte et qui pense davantage à sa propre maladie qu’à la vôtre devrait diviser par deux le prix de la consultation.

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Toutes ces églises à-travers la France comme autant de paratonnerres pour nous préserver de la foudre de Dieu.

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Famille : rempart contre moi-même.

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Soyez écrivain de votre propre vie, avec vous et vos proches comme seuls lecteurs.

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Critiquez les critiques, ça leur apprendra à vivre !

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Un chat : talisman contre des maléfices qui seraient au-dessus de nos têtes et qui nous menaceraient sans qu’on n’en sache rien.

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J’ai vu briller dans tes yeux des feux de fête, des lueurs de fête qui m’incitent à t’aimer davantage.

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Il avait tellement de poils dans les oreilles qu’un coton tige s’est perdu…

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Elle avait le sein à la dimension de ma main.

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Le rouge-baiser comme sceau indélébile.

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Elle préférait les petits mots doux aux longues tirades.

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Oser vivre ce qu’on écrit.

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J’écris la nuit dans mon lit, à la lueur d’une petite lampe de poche. J’écris en cachette de moi-même.

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Faire semblant : le début de la sagesse ?

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Comment se remettre de ne pas être devenu Victor Hugo ?

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Avec son crayon à fard, elle dessinait sur son visage des SOS.

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D’un poing fermé, il en a fait une main tendue. Des mots de haine, des mots d’accueil.

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Je ne peux supporter le réel s’il n’est pas teinté de poésie.

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Heureux celui qui a été choisi par un chat pour qu’il soit son maître !

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Un nez si long qu’il aurait rendu jaloux un héron.

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Ce matin, je suis allé faire quelques courses au Centre Leclerc. Comme je ne trouvais pas de place au parking, j’ai pris une place réservée aux mutilés. En face de moi, il y avait une voiture stationnée à une place autorisée et dans la voiture le conducteur était au volant, attendant sa femme. Il m’a regardé faire la manœuvre d’un regard réprobateur, mais comme je ne voulais pas cher¬cher une place ailleurs, j’ai continué malgré tout à me garer. Mais en quittant ma voiture, je me suis surpris à boiter involontairement afin de donner crédit à l’idée que je pouvais être un handicapé.



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Michel Ostertag
     pour Francopolis avril 2012


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Créé le 1 mars 2002

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