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OCTOBRE 2016
Prononcer vingt-cinq
aphorismes par jour
et ajouter- : [Tout est là]
(Jules Renard)
par Aaron de Najran
APHORISMES
OCTOBRE 2016
par Michel Ostertag
Les
aphorismes
sont des tweets qui se
haussent du col.
*
Être seul parmi une foule de gens est le meilleur moyen pour
entrer en soi et se convaincre de s’améliorer et de ressembler
le moins possible à tous ceux qui sont autour de soi.
*
Il est plus naturel d’annoncer de bonnes nouvelles que des mauvaises.
Cette dernière réclame un long travail sur soi : Un
esprit « pompe funèbres », en quelque sorte !
*
La différence de ce qu’on rêvait de devenir et ce qu’on a
été réellement, c’est soit le gouffre de Padirac
soit le ru qui borde votre jardin.
*
Face aux multiples crimes contre l’humanité
perpétrée par les humains, le Jugement dernier ne pourra
se contenter d’une seule séance, il faudra prévoir toute
une session.
*
L’adolescent qui critique son père et qui fera pire une fois
adulte
*
Savoir qui on est véritablement, à quoi bon, où
serait la surprise de la découverte par soi-même.
*
Vivre chaque jour qui se lève comme étant le dernier,
pour de rire, tout en sachant que ça pourrait être le
dernier jour pour de vrai.
*
Le Grand désaccord : Aimer sa femme, une autre, avoir des
enfants de l’une et de l’autre et se perdre entre les deux rives.
*
Le meilleur moyen d’effacer d’anciens pêchés n’est-il pas
d’en commettre de neufs ?
*
Rêver à double tour comme pour mieux faire partie de son
rêve.
*
Le linceul comme des draps de son lit pour ne pas être
dépaysé.
*
L’oiseau qui plane au-dessus des montagnes transporte avec lui une
poésie qui lui est propre. Le message est à
déchiffrer pour nous pauvres individus.
*
Le silence des pauvres n’a d’égal que l’arrogance des riches.
Jusqu’au moment où la Révolution renverse la
préposition.
*
Et si nous étions tous le vieux con de quelqu’un ?
*
Chérie, j’aime quand tu penses par moi-même.
*
Un chat qui ne miaule pas ; ne griffe pas ; ne s’étire pas et
qui dort tout son temps n’est peut-être pas un vrai chat mais une
peluche offerte à Noël !
*
La légèreté d’être, encore trop lourde pour
un poète.
Aphorismes de
Michel
Ostertag
pour Francopolis octobre 2016
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Voici aussi une compilation
de toutes
les "Petites Pensées" de Michel 2003-2013
