Vos textes publiés ici après soumission
au comité de lecture de Francopolis

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Notre librairie compte plus de 400 auteurs et près de 2000 textes.
Nous vous invitons à venir la visiter.

Vous y trouverez des poètes, des nouvellistes et romanciers, des auteurs de pièces de théâtre, hommes et femmes,
connus et inconnus, venus des cinq continents.



photo gertie


Présentation 

de la SÉLECTION

des auteurs

OCTOBRE

2015

préparée

par

ÉLIETTE VIALLE


JOUTES FRANCOPOLINES

A donques nous voici réunis pour ce nouveau tournoi poétique de la fin de l'esté de l'an de grâce 2015. Alors que  pitié nous prend en ceste saison pour le cortège misérable des humains fuyant la guerre : hommes, femmes et enfants jetés hors de leur terre natale par le fracas des armes en route vers l'Occident pour trouver asile auprès de nos princes tout puissants : que dieu ou la fortune leur prête aide et charité : en escrivant ceste parole peu s'en faut que le coeur ne me fend !

La poésie est l'image du monde humain et celle du particulier en son intérieur, ainsi nostre fournée, (car comme le pain, la poésie lève et devient nourriture)  offrit aux nobles membres  du comité Francopolis un étal varié.

Ci, vinrent concourir cinq poètes présentant chacun cinq textes dûment commentés et évalués par dames et sires appelés à siéger à ceste fin .

Oyez ! Oyez ! Les prouesses de nos chevaliers en belles lettres vous sont livrées ci-après :
cependant, je, Dame Eliette, peux vous narrer quelles difficultés matérielles nous connûmes avec Dame Gertrude : les rollets de certains furent perdus car un copiste me faillit, idem Dame Gertrude eut maille à partir avec son scribe le sire Windows le huitième, de sinistre mémoire ! Mais point ne vous en souciez car trouvez ici les commentaires tant attendus ;

Dame Eliette

*
Sous la direction de cette Dame, cette nouvelle "Sélection de textes" a été soumise au Comité dans l'anonymat des auteurs.  Tous les auteurs ont une sélection de textes retenus.


Claude Sterlin Rozema, écrivain, poète, comédien, artiste peintre haïtien, habite Les Cayes, très actif sur sa page Facebook et présence sur le Facebook, Le Collectif Francopolis, il a publié de nombreux recueils de poésie.

Mary Doucelle, française active sur Facebook, sa page personnelle  (Rêves Aimants Songes)
 

Frere Delano, d'origine Cap verdienne, habite à Bourg en Bresse. Il découvre la France et la langue de Molière en 1973.
 

André Bonafos, écrivain et poète très actif, né en 1931 et ancien élève de l'École normale d'instituteurs de Montpellier.
 

Catherine Scheers, dite Jélamie, française. Elle aime particulièrement la musique  new age, le yoga et les ballades en forêt. Je recherche le calme et la sérénité  face à la brutalité de notre société.


Bonne lecture.
Textes votés et commentés par le Comité de lecture.  -
(  Michel Ostertag - Dana Shishmanian - Dominique Zieneberg - François Menod -
Gertrude Millaire - Mireille
Florian-Diaz et Bernard )

AUTEUR 1

Claude Sterlin Rozema
poète haïtien
Nouvel auteur dans cette rubrique

  6 textes retenus et commentés

 1. Pucellia  - 2. Néant à venir - 3. Transe sauvage
4. Une certaine quête - 5. À chaque fois - 6. Encore

Commentaires sur l’ensemble de ses textes

Dominique :  : L'univers que le poète fait surgir est plutôt cohérent dans sa dislocation et sa désolation. On sent certaines obsessions, une lourdeur volontaire qui se veut provocante. C'est une voix qui se cherche, qui crie mieux qu'elle ne dit mais dont le timbre, pas tout à fait sûr encore, laisse passer quelques fulgurances intéressantes à creuser. « le tunnel béant de la poésie sauvage. »

Dana : Tout simplement exceptionnel. Un «poète sauvage» comme un de ses textes nous le dévoile, qui s’emploie à désapprendre le langage convenu pour s’engouffrer dans la « désécriture », un chantre à la mélancolie rude des désastres ultimes d’une humanité martyre qui sombre dans le
Néant à venir,
tel un « linceul flottant au vent », un maître des «paradoxes surprenants » scellant une « mémoire impure », figure mythique « qui passe / comme la fleur hors-saison / dans cette contrée brouillée / ne laissant nul souvenir » …
Enfin, un décrypteur de « l’unique force langagière » qui « sauvegarde l’instant à venir » à travers même le don vivifiant de la mort. Un filon orphique puissant traverse cette écriture qui s’éclate en des images luxuriantes brillant de noirceur (« orchidée hypnotique / prisonnière de l'abîme », « soleil à la face de verre », « soleil poitrinaire / infiniment anthropophage / qui tâtonne ma tête / de ses griffes longilignes », « une quelconque insolence / nage de bâbord à tribord / dans mes mots angoissés / toujours en embuscade », « où vont-ils / ces débris cadavériques / en croisades / ces vivants de renom / en rubans noirs », « encore / nous sommes toujours gitans / marchant vers les pôles qui crépitent / comme des dieux d'un adieu »).
Magnifique aussi du côté du rythme : ce sont des poèmes de grand souffle à déclamer amplement et vertigineusement.
Je retiens sans réserve tous les 6 textes présentés et j’ai hâte d’en connaître et féliciter l’auteur.


Gertie : Oui pour tous ses textes, une belle diversité d’écriture, humeurs variés et contrastantes mais toujours dans la même saison...Ce regard à l’œil nu sur son monde, le monde… réveille un peu notre aisance du vivre. Un appel au réveil sans colère mais on y sent une grande douleur. Le texte 3 vient me chercher et que dire du texte 6 Envol. Un vrai poète dans une écriture sincère.

la désolation placardée sur les visages fuyants
comme des astres morts
qu'ont peuplés les trous noirs

Pucellia, tendresse et désarroi et douleur.
Transe Sauvage
, du grand art pour exprimer tant de désespoir.
Une certaine quête
,
quel  cri d’alarme, et mon préféré…
À chaque fois
, ô que les mots sont féroces / sous le poids des bruits du monde / grignotant l'instant de chaque chose.
Et le dernier Encore, quelle cri du cœur…!
la désolation placardée sur les visages fuyants / comme des astres morts / qu'ont peuplés les trous noirs / à l'heure où Maître Minuit / ronfle sous les chanvres entourés d'astéroïdes.

Bernard : J’aime. Tout. Sans savoir pourquoi. Peut-être que la poésie c’est justement ça… Fluide, délacée, les mots vibrent comme des particules quantiques dans leur atome..
Seule chose que je n’ai pas aimé c’est la découpe un peu saccadée à mon goût ( visuellement en tout cas).

Pucellia
, un titre comme ça… je suis déjà vendu.

Néant à venir
…. ah ce soleil poitrinaire !
Transe sauvage
, moins bon,
Une certaine quète,
génial….
À chaque fois
, moins intéressant et le dernier, E
ncore
, mon préféré.


Mireille :
Mon vote est ici négatif sur les textes. J’aurais en revanche extrait certains vers. Et puis le rythme m’intéresse.

François:
Oui pour tous les textes, il y a dans cette écriture, un souffle, une tension, un cri, peut-être parfois un peu trop emphatique.




* *

  AUTEUR 2

Mary Doucelle

Nouvelle auteure

  3 textes retenus et commentés

  La rue étroite  -   L'Aïeul  -  Odeurs de foin

Commentaires sur l’ensemble de ses textes.

Dominique : Les poèmes de cet auteur ont un charme désuet, un ton en mineur, un timbre nostalgique. Le quatrième poème diffère des autres par son accent plus violent et son vocabulaire plus rude. L'ensemble est intimiste, classique, un brin rétro. On n'a pas l'impression d'être au XXI ème siècle.

Dana : Je retiens volontiers les textes 1 (La rue étroite) et 3 (L’Aïeul), qui retracent en des lignes épurées quelques instants de vie. Je retiens également le texte 5, Odeurs de foin, une bucolique (presque) réussie, sauf la fin du poème, qui me semble ratée (même la rime, absolument nécessaire dans ce genre d’exercice, manque dans ce dernier vers, par ailleurs dépourvu d’intérêt et décalé par rapport au reste du tableau…).

Gertie : Que de nostalgie… et tout en rimes… qui donne certes une cadence mais en même temps un refrain connu. 1. La rue étroite, plein de la nostalgie du temps qui file… par contre le texte 2 Infortune, je n’y vois que rime et de même pour Vague qui en plus est très court. Alors que le texte l'Aïeul, devient mon préféré, on y sent un respect…et avec son dernier,  Odeur de foin, l’auteur a réussi a bien peindre cette nostalgie de la campagne des temps anciens…ce dernier laisse vraiment des odeurs de campagne sur mon écran, poésie légère.

Bernard : 1 Rue étroite, 2. Infortune, 3. L 'aïeul, 4. Vague...Non.
5. Odeurs de foin : Surprise, des alexandrins ! Et pas mal du tout. Le rythme tient jusqu’au bout, les images parlent, le tout pas mal fagoté. Vive Joachim Du Bellay

Mireille : Oui.
J’aime beaucoup ces textes où le rythme, les images m’évoquent une véritable atmosphère.

François : Oui à tous les textes. On est parfois sous le charme, comme dans certaines contines enfantines.
« …Le ciel se fait gris
Plus de ritournelles
Pour les demoiselles…
»
On est bercé par cette petite musique élégiaque qui nous susurre à l’oreille…



* * *

  AUTEUR 3

Delano Frere

Nouvel auteur

3 textes retenus et commentés

1. Essentiel  - 2. Petite soeur  -
  3. Il y a tellement de chose -


Commentaires sur l’ensemble de ses textes.

Dominique
: L'auteur aime le quotidien et recherche la sérénité (voir 1er poème) Sa volonté de la trouver se manifeste dans plusieurs textes malgré une conscience nette des aléas de la vie. La forme classique et toutefois légèrement claudicante des vers mime l'aspiration à un idéal que la violence des faits bruts de la vie empêche de réaliser. Le ton est simple mais la sensibilité et les sentiments ne suffisent pas toujours pour qu'il y ait de la poésie (à mon avis, et cela ne reste qu'un avis!)
Je retiendrai dans le texte2, Petite soeur, après l'énumération non exhaustive de ce qui paraît négatif et traumatisant au poète dans l'actualité le dernier vers : « Viens, petite sœur, allons simplement jouer comme des enfants. »

Dana : De cet auteur j’aime la simplicité du texte 1, Essentiel…., ainsi que le nu exposé volontiers prosaïque du texte 2 (petite sœur) ; j’y rajoute le semi-reportage d’un drame du quotidien qui donne un certain frisson au texte 4, Il y a tellement de choses...
Pour le reste, bien que l’effort de construction poétique soit bien visible, je suis bien moins convaincue du résultat.

Gertie : De longs textes en prose à tendance philosophique, belle écriture. Et des réflexions sans amertume mais une certaine nostalgie, je dis un oui global aux textes de cet auteur. le propos et le rythme s’harmonise dans son premier texte, Essentiel, et le suivant Petite soeur,  non pas pour la poésie mais pour cette réflexion, ce constat : l’homme sera toujours l’homme et en perpétuel recommencement de ses horreurs comme ses exploits. La plume et la rose, amusant, jeu passe-temps de l’écriture légère. Il y a tellement de chose, pour cette prise de conscience… et cet aveu de notre aveuglement. Et son dernier, Le jour est venu, par respect pour cette grande nostalgie.

Bernard : Studieux, appliqué, pas une tache sur le papier, mais pas de poésie non plus. Je dis non.

Mireille : Je ne vote pas positivement pour cet auteur.

François : Les réflexions de l’auteur sur la vie, l’état de la planète, la quête de la sérénité révèlent une grande humanité. Pour autant, le poète ne peut se contenter de bons sentiments, il faut que l’alchimie des mots opère. C’est peut-être ce qui, selon moi, manque à ces textes. La critique que je me permets de faire est subjective, mais je l’assume.
en conclusion et pour être cohérent avec ce que je viens d’écrire, je vote non.


* * * *

 
AUTEUR 4.

André Bonafos

Nouvel auteur

 
  3 textes retenus et commentés

1. L'araignée -
4. Le parapluie - 5. Les pleurs

Commentaires sur l’ensemble des textes
Dominique : L'auteur s'essaie à la fable dans le premier texte, aux plaintes existentielles dans le deuxième, aux souvenirs désuets, très fin XIX ème siècle avec « le baiser » et les rimes sages; à la personnification des objets dans le quatrième texte et d'un « Je me souviens » (pas du tout, cependant, à la manière de Perec) pour le dernier poème qui me paraît trop convenu. Je regrette  de dire que je ne me sens pas vraiment en phase avec cette poésie qui, à mes yeux, manque d'originalité et ne me fait pas rêver.

Dana : Je retiens tous les textes de cet auteur varié, qui manie avec autant de tendresse et d’humour que de pathos retenu, la fable ( L’araignée), la prosopopée ( Le parapluie) et la confession, que ce soit en guise de souvenir d’enfance ( Le baiser) ou de «le bilan » d’une vie ( Il me reste si peu et  Les pleurs) ; le tout avec une grande simplicité qui enchante, sans tomber dans la facilité.

Gertie:  J’aime bien cet auteur qui semble bien manipuler sa vision de vivre en ressortant de sa mémoire des souvenirs d’enfance tout légers et amusants. Genre fable amuante, avec son texte L'araignée, sa réflexion en toute simplicité sur le temps qui file…Il me reste si peu. Tout léger et la rime ici est plus dans l’amusement avec son texte Le baiser. Le texte suivant, Le parapluie, poésie, non, mais cet art d’écrire  sous son œil moqueur. Le dernier, Les pleurs,  rime facile, certes mais le rythme lui donne tant de légèreté… ça me relaxe et m’amuse.


Bernard :
Texte 1, L’araignée oh la jolie comptine ! De l’araignée qui faisait de la trampoline et qui s’est cassé les trois poignets de la main gauche … Oui. Il me reste si peu. Non. Trop impersonnel.  Le baiser. Non.  Le parapluie : Oui. Sympa de faire parler un parapluie par beau temps ou temps de pluie. Et pas prétentieux. Les pleurs : Non

Mireille :  Je ne vote pas positivement pour cet auteur sauf le dernier texte, Les pleurs. J’ai envie de musique sur ce texte.

François : Oui à tous les textes car, même si à la première lecture je me suis dit que la légèreté n’était pas un critère suffisant pour « faire poème », je n’ai pu m’empêcher de fredonner « En sortant de l’école, nous avons rencontré un grand chemin de fer… » de Prévert qui a charmé ma jeunesse et qui continue à me charmer.
Légèreté, fraicheur, musicalité, on est à la fois dans la poésie, le conte, la contine et peut-être aussi dans la chanson. En tout cas, il y a, même si parfois l’auteur se laisse aller à la facilité, une coloration poétique certaine qui m’a touché.
 

*****
AUTEUR 5

Catherine Scheers, dite Jélamie

Nouvelle auteur chez Francopolis
  1. L
e peintre amoureux


Commentaires sur l'ensemble de ses textes
Dominique : La métaphore filée d'une exploration géographique érotisée passe assez mal par son outrance pour ce qui est du premier texte. La parabole du deuxième n'est pas assez profonde et n'est pas dénuée de naïveté. L'argument quasi politique du troisième texte ressemble plus à un prospectus ou à un programme qu'à un poème  et cela me gêne. (Même si l'engagement en poésie ne me gêne pas en tant que tel pour peu que ce soit quand même de la poésie , épique, rythmée, scandée etc) . Le quatrième texte est la tentative inversée du premier texte : corps-paysage , cette fois-ci , mais encore une fois c'est trop appuyé, trop lourd pour qu'on puisse adhérer, me semble-t-il. Quant au dernier poème, bien qu'il exprime des sentiments sincères et forts, il ne me paraît pas une réussite d'un point de vue poétique. C'est touchant, certes, mais les bonnes intentions ne sont pas  suffisantes pour qu'il y ait poème. Cet auteur gagnerait en qualité en épurant ses propos, en élaguant et en recherchant plus de simplicité et de sobriété.

Dana : Pour encourager cet auteur, Le peintre amoureux. En  effet, ce poème pictural évoquant une déesse païenne comme dans nombre de tableaux allégoriques de l’âge classique, avec une certaine grâce toute recherchée, se sauve parmi les autres textes, qui sont plus des versifications que des poèmes, même si les idéaux et les bons sentiments les animent.

Gertie :  Une toute autre écriture… très lyrique… trop classique pour moi. Un oui léger pour cette ligne qui m’a fait sourire :
« Chaloupe-moi au gré de tes méandres. » dans Ma terre, mon univers.  Son texte, Un phare dans la nuit, genre fable bien écrite, oui, pour ce regard tendre vers ce phare fatiguée et en fin de vie… et oui pour Le peintre amoureux, que de coups de pinceaux pour nous dessiner son amour !

Bernard : Je ne comprend pas cet auteur(e), ses amalgames grandiloquents, Terre-copulation, le phare perdu et le Néant… Les sujets sont intéressants mais l’expression reste en dehors du poétique. Je dis Non comme pour l’auteur 3.
Texte 5 Ma douce maman - Je conseillerais à l’auteur de lire « Le livre de ma mère » d’Albert Cohen 

Mireille : Sans pour autant donner le moindre commentaire, je ne retiens pas positivement ces textes.

François : Je ne retiens  pas les textes de cet auteur, en gros pour les mêmes raisons que l’auteur 3.
( il faut que l’alchimie des mots opère. C’est peut-être ce qui, selon moi, manque à ces textes... )




***

Notre invitée au Salon de lecture,

Françoise Roy 


et visiter cette Revue Octobre 2015 avec toutes ses rubriques.


***
Éliette Vialle
et les membres de Francopolis

Et  Bon retour à Bernard parmi nous.


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Créé le 1 mars 2002