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SITES AMIS – ACTUALITÉS LITTÉRAIRES

 

JANVIER-MARS 2025

Événements / Sites & revues en ligne

Événements

 

Le Printemps des Poètes 2025 est VOLCANIQUE !

Bien évidemment il ne peut y avoir question de faire écho ici ne serait-ce qu’à une infime partie des milliers d’événements prévus dans l’intervalle (14-31 mars) et qui se prolongeront sans doute au-delà. Mais pour l’heure nous reproduisons ici quelques annonces de lectures, signatures, manifestations organisées par nos amies et amis :

 

Fatima Guemiah, pour L’Harmattan :

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Nicole Randon et les invités des Lundis des poètes (Société des Poètes Français) :

 

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Marilyne Bertoncini et son voyage en poésie (faisant suite à l’embarquement poétique), à Nice :

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Le Printemps des poètes à la Maison de la Poésie Jean Joubert de Montpellier

 

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Le Printemps des poètes à la Baleine Rouge à Sète

 

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Sarah Mostrel en signature

« Dimanche 23 mars, 15h, à l'occasion du mois célébrant les femmes (et après le 8 mars, journée de leurs droits fondamentaux), je serai en signature avec mon essai Femmes inspirantes (éd. Non Nobis) lors de l'expo 4Art "Drôle de dames" à l'espace des Blancs manteaux (mezzanine sud). Ce beau livre sera aussi présent. » 

 

Maria Desmée au Musée Jeanne d'Aboville.

Maria Desmée met les poésies en peinture dans ses livres d’art au musée Jeanne-d’Aboville : article paru dans l'Aisne nouvelle et aussi dans l'Union.

L’exposition est ouverte du 1er au 29 mars (de 14h à 17h30).

 

Les actualités des éditions Rafael de Surtis

En 2025 nous poursuivons la fête du Centenaire du Manifeste du surréalisme, et restons plus que jamais dans la fête en poésie...

Du 28 février au 3 mars, les éditions Rafael de Surtis sont au 20e festival de la Parole Poétique « Sémaphore » à Moëlan sur Mer (29). Paul Sanda sera sur scène pour une performance autour du livre édité par nos soins « Rouilles & Diamants, le chant de Joan Baez ».

Du 7 mars au 19 avril, exposition « La Nuit & ses Prestiges » à la Médiathèque du Pays Cordais de Cordes sur Ciel... Les collages de Rafael de Surtis illustrent les textes d’Aloysius Bertrand. Un ouvrage préfacé par Paul Sanda, postfacé par Marc Petit et par Bernard Schürch. Vernissage le vendredi 7 mars à 18h00, avec une conférence de Paul Sanda sur Aloysius Bertrand et sur les poètes symbolistes qui, depuis le XIXe, ont inspirés les surréalistes...

Le 2 mai, à la Médiathèque du Pays Cordais de Cordes sur Ciel, dès 9h00, Arnaud Marquet tentera de battre le record du monde Guinness au piano, en jouant 840 fois le morceau d’Erik Satie, intitulé « Vexations ». Nous accompagnerons Arnaud toute la nuit et le lendemain pour fêter l’éventuelle victoire sur le record à 20h00 environ ; ce sera donc le samedi 3 mai.

Le vendredi 4 juillet, à la Médiathèque du Pays Cordais de Cordes sur Ciel toujours, nous vous invitons à une conférence à 18h00 sur le Transcendantalisme Américain, animé par François Dutrait.

 

(Dana Shishmanian & Éric Chassefière)

 

Sites & revues en ligne

 

La revue en ligne Recours au poème – janvier-février 2025

Dans ce numéro de printemps, la revue numérique dirigée par Marilyne Bertoncini et Carole Cercillo Mesrobian nous offre avant tout, comme à chaque édition, une belle sélection de poésie – et c’est un vrai régal que de (re)découvrir ces poètes, dont on ne peut s’abstenir de citer quelques vers qui vous accrochent et vous poursuivent :

Kamel Bencheikh :

Ne pas disparaître. Affronter l’heure nue,

la sentir peser sur la peau comme une lame,

sans fuite, sans rêve creux,

sans ces échappatoires tissées d’ombres.

Laisser l’instant cogner,

qu’il frappe jusqu’à l’os,

qu’il creuse dans la chair ses racines brûlantes,

sans esquive, sans détour.

Harry Szpilmann :

Du poème considéré comme acte révolutionnaire nous exigeons ceci : un nouvel 
incendie dans l’ordre du sensible, cyprès, améthystes et cytises embrasés en plein cœur. Alliages intensifiés dans la composition des corps, l’alignement des fluides sur la solaire ascension. Une plus-value vitale.

Pierre Zabalia :

Il pleut un ciel en écharpe :

mouise des langues marécageuses ou

firmament de combat mais

lequel (…)

Philippe Tancelin :

Au-dedans de soi

au-dehors de moi

ni ne commence ni ne s’achève…

IL N’EST QU’UN RÊVE

Mireille Cliche :

Des oiseaux sur un rivage roux
laissent des hiéroglyphes
octobre a pris feu en une nuit d’orage
souvenir volcanique d’une fête abrégée

Sylvie Poisson :

parfois tu rôdes loin de toi                 tes traces vacillent

            errance entre les mots      tu réclames les ombres

                     glanes des miettes d’enchantement

Sylvestre Clancier, L’ÊTRE EN QUESTION QUESTIONS DE LETTRES – Abécédaire existentiel et symbolique :

Attire
A toi l’enfant qui vient de naître !
Abel est-il
A l’unisson de l’
Ancienne harmonie ?

Elvire Ybos :

Tu avais du mal à rentrer dans la danse
tu hésitais
le soleil décline pourtant

Philippe Tancelin nous plonge aussi dans une très inspirante réflexion sur les relations intimes qu’entretiennent entre eux le théâtre et la poésie dans la mesure où est mise en scène la parole – de part et d’autre : auteur-acteur/lecteur-spectateur : « Le théâtre confronte ainsi l’idée d’Homme, avec la représentation qu’il s’en fait... »

Dans les critiques, nous remarquons une belle lecture de la poésie de Jean-Pierre Otte, par Jacques Vernant, une chronique aux recueils de deux jeunes auteurs, Romain Frezzato et Benjamin Porquier publiés aux éditions de la Crypte, par Jean-Christophe Belleveaux, une autre, sur trois auteurs des éditions PO&PSY : Gerald Vizenor, Ouladzimir Stsiapan, Guilhem Fabre, lus par Daniele Faugeras, un passionnant essai sur L’œuvre poétique de Marc Alyn : un itinéraire alchimique, par Béatrice Bonhomme, ou enfin, la Chronique du veilleur (58) de Gérard Bocholier, sur Guillaume de Pracomtal. Mais aussi les chroniques Bertrand Belin, La Figure, par Rémy Soual, Isabelle Lévesque, Passer outre, par Jean-Christophe Belleveaux, Marie-Clotilde Roose, En minuscules, par Philippe Leuckx, Giuliano Ladolfi, Le Journal de Didon / Jurnalul Didonei (traduction en roumain Sonia Elvireranu), par Michel Herland. Une revue des revues complète ce panorama (notamment sur Les hommes sans épaules, La forge, Arpa).

Deux dossiers d’investigation complètent ce riche numéro. Béatrice Machet continue son exploration REGARD SUR LA POÉSIE « NATIVE AMERICAN » (avec, cette fois, une présentation et des extraits de l’œuvre poétique de Mikhu Paul). Alors qu’Ara Alexandre Shishmanian nous dévoile les basses œuvres criminelles d’un régime révolu, en Roumanie communiste, en enquêtant sur l’assassinat d’un grand prosateur, l’auteur du roman-fresque Le plus aimé des terriens (non traduit en français) : Marin Preda – le plus haï des écrivains.

 

La revue et l’édition Poétisthme

Une (encore) toute jeune revue créée en 2018 et arborant un « programme » iconoclaste qui nous ravit ! On se rappelle avec joie qu’on a fêté à peu-près à sa naissance, le centenaire de l’avant-garde ! Un relent de Tristan Tzara plane dans l’air…

« POÉTISTHME n'a aucun objectif, sa périodicité est “chaotique”, sa forme mouvante et son contenu Ouvert.

POÉTISTHME ne refuse rien ni personne, c'est un champ libre et horizontal où germe l'expression de(s) monde(s) singulier(s) aux destinations convergentes.

POÉTISTHME tient son sens et son existence de l’Exploration du réel et de la Relation entre nos devenirs.

POÉTISTHME est une proposition poétique à l’épreuve du chaotique : elle n’a pas de manifeste – elle se manifeste. Elle tente d’établir un langage-isthme pour convaincre sans contraindre qu’il y a d’autres évidences, d’autres possibles que ceux usinés par les pouvoirs, pensées hégémoniques et langues policées. C’est un creuset où chacun est invité à calciner ses préjugés sans préjudice pour découvrir autre chose.

Le poétisthme est un isthme où peuvent se (re)joindre nos demains. C’est un langage dont la signification est en suspension pour constituer un horizon ouvert à toutes les voix, à tous les vivants. Le travail du langage engagé à chaque numéro ne connaît pas de point final : il s’accorde avec la mouvance de l’expérience vécue.

Cette revue tente donc d’être un hermès au carrefour des langues ; un point de repère qui les accueille en vue d’en faire la synthèse et ainsi créer un langage venu de chacun et donné à tous pour formuler notre commune présence. »

Les numéros parus dont aussi des hors-série, qui se donnent tous une allure thématique (comme Friches, Non, Majuscule, Terre, Air, Eau, Feu, Jaune, Isthme, …) sont en accès libre: LES NUMÉROS - POÉTISTHME.

La revue se dote aussi d’un complément en édition numérique, en mode auto-service « sur l’étagère », dont nous avons pu profiter pour avoir le double, en format électronique, du splendide livre imprimé (sur papier glacé) d’Anne Barbusse – Loan Diaz – Louis Ausquichoury : ohitza (Poétisthme, été 2024, 20 €), dont voici la petite histoire, racontée par Anne : 

« Ce sont des textes co-écrits avec Loan Diaz sur une proposiiotn qu’il m’a faite (car il savait que j’écrivais sur l’image, de cinéma ou autre), d’écrire à partir de photos de tourisme du début des années 60 ou 70, les photos lui étant léguées par Louis Ausquichoury (…) J’ai écrit sur les photos, puis Loan a écrit lui aussi après que je lui ai confié mes poèmes. Textes et photos se font écho, à travers regards différents, d’époques aussi différentes. »   (Anne Barbusse, lettre personnelle).

« La rencontre par la poésie et par l’image, si l’on veut, mais cette rencontre ne vaut que parce qu’elle est imaginaire, dépouillée d’intention. Des femmes et des hommes vivent ; Louis Ausquichoury les saisit et se raconte leur histoire ; Anne Barbusse voit les images et en écrit l’histoire telle qu’elle se la raconte ; Loan Diaz lit les poèmes et leur répond, avec sa propre histoire ; le lecteur traverse le recueil et se raconte à son tour son histoire. » (Extrait de l’avant-voir de David Paigneau.)

Lire aussi la chronique de Patrice Maltaverne sur Poésiechroniquetamalle (13 octobre 2024), et le cycle d’articles paru dans la revue FRAGILE : 

Tous deux - entre-deux (Loan Diaz) 

Trois générations, six yeux : un regard neuf (Anne Barbusse et Loan Diaz)

Où suis-je ? C’est ce que j’appelle être arrivé (Kévin Balouin)

 

La revue en ligne RAL,M (Le Chasseur Abstrait)

Dans sa riche et foisonnante revue hebdomadaire en ligne (RAL,M pour : Revue d’Art et de Littérature, Musique), Patrick Cintas nous offre des chroniques à de nombreuses nouvelles parutions (sous sa propre plume ou signées par des collaborateurs fidèles tels que Jean-Paul Gavard-Perret et, depuis quelques numéros, Catherine Andrieu, ), des récits et nouvelles, des poèmes (dont Catherine Andrieu, Jean-Michel Guyot, Gilbert Bourson, Pascal Leray, Robert Vitton…). Et aussi des livres électronique, ainsi le recueil "sur le rivage où les étoiles" de Catherine Andrieu, préfacé par Paul Sanda: https://www.lechasseurabstrait.com/revue/spip.php?article23958.

 

Le blog Couleurs poésie

Créé et animé par Jean Dornac, ce blog se présente comme une revue en ligne, avec des contributions créatives et critiques : l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Parmi les contributeurs : Jean Dornac ; Michel Bénard ; Béatrice Pailler ; Claude Luezior ; Nicole Hardouin ; Jeanne Champel Grenier ; Eliane Hurtado ; Sonia Elvireanu ; Bernard Delpech ; Barbara Auzou ; Gérard Leyzieux ; Kathleen Hayden-David ; Abderrahmane Zakad.

Parmi les parutions depuis janvier nous signalons : la chronique de Michel Herland au volume d’Ara Alexandre Shishmanian, La Létale de la lune, deux poèmes d’Ara en version bilingue français-anglais (traduction en anglais : Flavia Cosma), la chronique de Claude Luezior au recueil Aires de vent, de Gérard Le Goff (Éditions Encres Vives, Collection Encres Blanches No 835, hiver 2025), l’annonce du recueil Palindromes au carré de Gérard Leyzieux, ou enfin l’émouvant poème Dans la foret blanche d’Ukraine de Jeanne Champel Grenier.

 

Les Belles phrases, le blog littéraire d’Éric Allard

Un riche éventail de lectures-chroniques signées par des collaborateurs assidus parmi lesquels Philippe Leuckx, Sonia Elvireanu, Jean-Michel Aubevert, Claude Luezior, Nicole Hardouin, Barbara Auzou, Christophe Pineau-Thierry, Éric Allard.

 

Le Lieu improbable (rencontres de la poésie et des arts)

Créé et animé par la poétesse, écrivaine et artiste peintre Alena Meas (nombreuses présences à Francopolis), le Lieu improbable – aussi bien virtuel que réel – réunit tous les 2-3 mois des poètes et artistes à l’atelier d’Alena ou ailleurs, pour des lectures poétiques et performances artistiques et musicales.

Sur le site, parmi les derniers articles, des entretiens réalisés par Alena avec ses amis poètes et peintres : Laurent Lardinois, Benoît Sudreau, Briac, et des lectures-chroniques, dont nous remarquons tout particulièrement celle de Silvia Majerska au dernier recueil de poèmes d’Alena Meas, Pour toi (éditions Unicité, janvier 2024).

 

La revue Le Littéraire : entretien avec Eva-Maria Berg

Éloge de la sagesse : entretien et présentation réalisés par Jean-Paul Gavard-Perret, en marge du recueil Eva-Maria Berg, Philippe Barnoud & Aurélie Dekeyser, Murs Murs La ville chuchote, éditions Pourquoi viens-tu si tard ?, 2025 (78 p., 15 €).

« Eva-Maria Berg est poète. De langue allemande, elle publie également en français, anglais et espagnol. Et rien de mieux pour la définir que ces quelques mots (précieux) : "Le partage, le côté humain est pour moi l’essentiel dans la vie et dans la poésie." Son écriture est rare car elle est dense sobre pour traduire sa sensibilité, sa porosité au monde, le tout enrichi d’interrogations et de réflexions. Sa poésie s’ouvre à des dialogues multiples : avec les poètes qui traduisent ses textes et celles et ceux qui sont peintres, photographes, musiciens, performeurs ou danseurs. » (Jean-Paul Gavard-Perret)

Voir aussi la chronique à ce recueil par le même auteur, toujours dans Le littéraire.

 

(Dana Shishmanian)

 

 

***

 

La revue L’Altérité

La revue littéraire en ligne l’Altérité, tenue par Hervé Rostagnat, se destine :

• À créer un site d'échange d'idées, une sorte de club de réflexion à travers la publication de textes portant sur des thématiques propres à mieux comprendre notre monde ; et de former ainsi un espace sans frontières entre la littérature, la philosophie, l'économie et toute autre discipline puisant son authenticité dans l'histoire de l'homme, à laquelle des modèles quantitatifs et rationnels souhaiteraient substituer un homme sans histoire. L'accès à cet espace de publication de chroniques est gratuit pour tous les internautes désirant nous rejoindre.

• À mettre à disposition une maison d'édition en ligne très impatiente de connaître et de faire partager une production littéraire variée : manuscrits oubliés dans un tiroir, écrivains encore anonymes, talents cachés, mémoire évoquée, essais, romans épistolaires, chroniques littéraires ...

 

Beaucoup de poésie en ligne. Un tri par auteur est possible. On trouvera dans la rubrique « Nos publications » les derniers articles : poèmes, recueils de poèmes, chroniques, etc…

 

 

La revue Poetiquetac

 

Voici ce que nous en dit la responsable, la poète Claire Raphaël (www.claire-raphael.com) :

« Poetiquetac est une revue numérique de poésie très contemporaine. Elle se propose d’apporter un éclairage sur l’œuvre d’auteurs reconnus par le milieu littéraire et d’ouvrir ses pages à de nouveaux poètes. Elle vise à donner à lire en présentant des œuvres publiées qu’on pourra commander en librairie ou chez l’éditeur, et en exposant les travaux de poètes parfois très jeunes, dont le travail mérite d’être encouragé, car il faut certainement de la détermination pour construire une œuvre poétique à une époque où la littérature est centrée quasi exclusivement sur le roman. Elle met en valeur une poésie portée par un regard, un regard sur soi-même ou sur le monde, un regard parfois brut, parfois doux, toujours aiguisé par la passion. Elle privilégie donc une poésie qui porte une vision et un sens, au travers d’une voix structurée par un rythme et une sonorité. »

 

La revue est à télécharger gratuitement sur le site. Poèmes, chroniques, annonces de parution, de prix littéraires etc… se partagent la cinquantaine de pages de chaque numéro.

 

(Éric Chassefière)