GUEULE DE MOTS -ARCHIVES 2010

Eric Dubois - Hélène Soris - Laurence Bouvet

.
GUEULE DE MOTS

Où les mots cessent de faire la tête et revêtent un visage...
Cette rubrique reprend vie en 2010 pour laisser LIBRE  PAROLE À UN AUTEUR...
libre de s'exprimer, de parler de lui, de son inspiration, de ses goûts littéraires, de son attachement à la poésie,
de sa façon d'écrire, d'aborder les maisons d'éditions, de dessiner son avenir, nous parler de sa vie parallèle
à l'écriture. etc

Ce mois...  AVRIL 2015

  Libre parole à… Claude Sterlin Rozema... la suite   

PARTIE II
« AYITI : CINQ ANS APRES LE SEISME, QUELLE ISSUE… »
      ‘Le séisme a tout changé en moi…’ ¸




Treize  jours !  La mort présentait toujours sa physionomie austère et affreuse....
mais elle me pressait de nager au-delà de mes peurs pour m’obliger à haler du fond de moi-même, cette vigueur rebelle dont j’avais tant besoin. Toute créature, je crois, devrait découvrir au fond d’elle-même sa raison de vivre. La fatalité, pour moi, ne peut constituer cette pensée car l’humain n’est pas un outil qui apparaît dans l’existence, se dégrade au fil des jours et disparaît dans le néant.

Bien sûr, le temps se renouvelait et le pressentiment m’embrassait, immergeant tout mon être sous son emprise préjudiciable. Je me questionnais : « Pourquoi moi ? Pourquoi est-ce à mon peuple d’endurer tous les maux majeurs de  la nature ? Pourquoi cette dévastation même si elle est naturelle ? Déjà, à mon humble avis, ce n’est pas juste ! » Je réalisais, au mitan de mon trouble, que la confiance était encore là, à portée de main, et la liberté aussi, non pas dans le désintéressement inefficace et aveugle qui renversait le dynamisme en soi, mais dans l’harmonie perspicace d’une réalité que moi seul pouvait cohabiter dans mon alliance avec l’Invisible.

Est-ce qu’Ayiti aura un autre visage  dans les jours à venir, me demandais-je ? Est-ce que la mentalité de mon peuple entêté changera au fil des ans ? Terre surnommée autrefois « PERLE DES ANTILLES », convertie, depuis des décennies, en terre immobilisée entre la vie et la mort. Terre enclose dans un réduit sombre, sans issue vers le concret favori, exploitée sans objection depuis nombre d’années.

Durant les époques de grand trouble social, politique, économique, l’action citoyenne est le facteur capital pour faire émerger un pays de ses crises. Pour ce, il en est appelé à s’armer du patriotisme, à la générosité des concitoyens, convoquer chacun à rentrer vigoureusement en soi-même, et dans cette psychanalyse propre à se dépouiller de tout sentiment négatif, à se mettre résolument à la tâche pour la « Reconstruction Nationale  du pays » mais aussi de « l’Haitianus Politicus ». Si nous nous faisons le devoir de faire appel au patriotisme, à l’amour, c’est en raison du rôle prodigieux de ce sentiment, de cette valeur qui assemblent, d’une façon indiscutable, les soubassements cohérents de cette évolution intégrale que nous prônons au prix du sang, à l’irrévérence la plus avilissante de nos supérieurs car l’absolutisme social demeure encore la règle sur cette terre.

Que faudrait-il comprendre par développement intégral ? En toute obligation, ce serait celui de « tout homme et de tous les hommes » en favorisant l'épanouissement de l'être, en précisant son savoir et en améliorant son agir. C'est unifier la personne dans son être, nous dirions le « passage du moins humain au plus humain » comprenant l’insertion des valeurs morales au concret.

N’est-il pas déplorable de constater que nous n’assistons chez nous, encore en 2015, qu’à l’essor du sous-développement, il se produit des universitaires pour l’étranger, des  «braceros », des « boat-people » et la frontière étrange qui oppose la grande masse des Ayitiens aux rouflaquettes de la fortune mal acquise et du pouvoir obscurantiste.

On est unanimes à reconnaitre que la dégringolade sous tous ses contours étale ses appendices jusqu’aux strates sociales jadis les plus salubres. Il n’y a pas de hasard dans notre « big-banguerie », cette situation extrêmement angoissante ne peut s’expliquer que par l’absence des valeurs morales que nous estimerions voir s’instaurer au matériel. Nous tenons donc à convaincre nos compatriotes qu’au-delà de la seule croissance économique pourtant indispensable à la satisfaction des besoins matériels, il convient, au premier chef, d’assurer l’épanouissement de l’homme, de tout l’homme, dans ses différents espoirs, de tous les hommes indistinctement, en l’occurrence, de tous les Ayitiens.

Par delà les conflits d’intérêts et l’égocentrisme, il faut nous évertuer à réveiller au service des autres des énergies désintéressées, à vivre en quelque sorte notre patriotisme et notre charité en joignant l’acte à la parole.


Après le renversement de la dictature duvaliériste, on discourait avec verve sur la Révolution de 1986. Or, nous savons bien qu’il ne saurait être question de Révolution sans changement radical. Cela paraîtra chimérique si nous affirmons que ce changement radical funeste doit s’opérer foncièrement s Réalisme ? La réponse reste toujours en devinette.

Nous précisons que pour effectuer cette mutation réclamée à cors et à cris par l’unanimité des citoyens, deux modalités essentielles sont indispensables, ce sont deux impératifs prioritaires. Nous accentuons sur l’insertion particulière des valeurs morales dans le matériel qui est la première condition, et en second lieu, une éducation intégrale et appropriée - l’éducation intégrale qui garde l’école de l’intellectualisme verbal et abstrait est indispensable au peuple ayitien. Comme l’a si bien dit un auteur: « Le vieux système éducatif national ne fait pas de doute, il est fortement secoué et l'école ayitienne continue à être ce qu'elle a été autrefois : un lieu de transmission du savoir et non une arme au service du développement. C'est la crise de l'éducation qui n'assume pas en tant qu'action commune ses engagements vis à vis de la société, à savoir former des hommes libres, autonomes, novateurs, capables de se prendre eux-mêmes en charge ».

Mais il s’avère, hélas, que ce n’est pas notre actuel système éducatif qui nous guidera vers cette éducation intégrale à laquelle nous aspirons, ou, tout au moins, les possibilités d’y arriver restent encore très délicates. Plus loin il a ajouté : « La conception d'une éducation tournée vers l'avenir est à rechercher et elle doit répondre aux besoins, à l'attente de cette jeunesse qui a vu tant de choses et qui a tant souffert, de cette jeunesse qui exprime aujourd'hui sa révolte confuse en face du mal, en agissant mal ». De ce fait, il faut préparer l’âme en gestation de la société future, ambitionner la formation d’hommes préparés à la lutte pour la vie, adroits dans les distincts domaines de l’activité manuelle, capables de faire usage de leur volonté et à être des éléments salutaires à la société au sein de laquelle ils auront à agir.

Ce qui reste, en somme, évident et qui devrait occasionner toute prise de position, c’est la nature des revendications qui touchent à la cherté de la vie appesantie chaque jour par un concours de circonstances, les unes aussi discrétionnaires que les autres. S’agit-il toujours d’une grève de solidarité qui aurait eu pour conséquence l’appui d’une très large majorité ? On ne sait pas trop, si tant est qu’il demeure quasi difficile de se fixer sur l’attitude des populations lassées de ces mesures anachroniques. La grève pour la cherté de la vie devrait alors procurer aux directeurs d’opinion l’occasion de radios-trottoirs qui leur auraient permis d’arriver à l’adhésion ou à la contagion au niveau de la conduite des « sans-voix ». En tout cas, nos « leaders-laideurs-dealers politiques » se sont préservés de se prononcer, pour la plupart d’entre eux. Ceux qui ont osé n’ont pas eu la bravoure de désapprouver ces coalitions corrompues pour ne pas être plus tard vitupérés par un électorat qu’ils continuent à charmer comme des charmeurs de serpents.  

Comme dans les occasions de grèves précédentes, c’est l’école, l’université qui, déjà malades, ont le plus enduré. En elles-mêmes, les revendications sont justes. Un syndicat de chauffeurs, d’ouvriers, de médecins, de professeurs, c’est une bonne chose, un acquis qui ne peut disparaître sans remettre en question les fondements de la démocratie. Mais il y a lieu de s’interroger aussi sur la valeur d’une grève dans un pays où le taux de chômage est si culminant. La crise d’autorité révélée dans les rapports sociaux n’a pas eu son prolongement dans la famille nucléaire, dans la grande famille où se pratique le droit d’aînesse. Car l’indifférence de la population à certains mots d’ordre en a fait une arme obsolète et ébréchée aux mains de leaders sans imagination, au point qu’on ne peut rien espérer. Même si les récents gouvernements se sont montrés incompétents à gérer des crises bien moins raisonnables, il n’empêche que le principe demeure entier dans tous les pays du monde lorsqu’on s’attaque aux particularités de la souveraineté de l’État. Ici, ce n’est pas seulement le gouvernement en place qui est effarouché, ce sont les fondements qui sont mis en cause ; c’est l’ordre public tout entier, dans sa forme la plus haïssable : le pouvoir régalien de l’État. Il y a là un danger incontestable.

En révision, il est inexcusable à un gouvernement qui se dit démocratique de ne pas prendre en compte les revendications de ses administrés. C’est une attitude qui peut lui être fatale tôt ou tard. Si le gouvernement regarde plusieurs fois les revendications populaires, il verra que, non seulement elles sont justes, mais qu’il y a moyen de leur accorder satisfaction.

Durant cette décennie, les compagnies qui assurent la distribution des produits pétroliers en Ayiti ont enregistré des profits considérables alors que le pétrole raffiné baissait sur le marché mondial, le même niveau de prix a été maintenu approximativement à la pompe. Le consommateur, en définitive, a supporté la charge fiscale et l’enrichissement des sociétés pétrolières. Par ordre de préséance, l’État, les multinationales et les distributeurs se sont taillé la part du lion dans ce commerce. La logique : le pétrole monte et baisse en tenant compte des fluctuations de prix à chaque débarquement, un mécanisme lent est mis en œuvre par le gouvernement pour récupérer sous forme de taxes la différence des prix ou pour la faire répercuter à la pompe au consommateur, le cas échéant. Il est dangereux dans un pays comme Ayiti de faire fluctuer considérablement les prix des produits en suivant les cours internationaux. Il reste donc que les grands adjudicataires de ces fluctuations ont été au tout premier plan les firmes multinationales.

Seul un président élu au suffrage universel direct, une armée organisée par de vrais nationalistes, hiérarchisée et une police au service d’une justice équilibrée entre le pouvoir exécutif et un Parlement issu de la majorité nationale peuvent dénouer la crise qui ronge, aux yeux des fils impavides, le pays.  Cette situation se définit par un refus de collaboration des leaders potentiels, par la désorganisation du Parlement et des ministères et la course incontrôlée à la présidence dans laquelle se détachent d’éternels candidats. Rien ne peut justifier cette attitude mesquine sinon le manque de civisme et de patriotisme de plus d’un.

Est-ce qu’Ayiti survivra à cette civilisation de l’impérialisme égoïste ? Nous deviendrons tous des naufragés volontaires qui, à l’heure actuelle, se désintéressent de la pollution et de la destruction de la Nature. Faudrait-il se changer pour survivre ? Ou faudrait-il mourir pour que les choses changent ? C’est un immense travail à faire et c’est aussi un choix de vie à faire et cet éventail, je le répète à haute voix, est à la portée de tous, indistinctement. 

Est-ce encore possible de reconstruire Ayiti ? Oui, je reste confiant que c’est encore faisable, mais il faut prendre des décisions d’urgence, des initiatives sérieuses adaptées à la réalité humaine, ayitienne. Nous sommes tous responsables d’avoir tout raté, pensé à contre-courant. Quelle que soit la société, les vœux verbaux ne rassérèneront pas pour aborder et cerner les problèmes fondamentaux d’un peuple. La démarche obligatoire serait d’abord de mettre en mouvement un appareil pour la « reconstruction mentale » puis la « reconstruction physique ». Je ne parle pas de la reconstruction du Palais National, des importantes bâtisses publiques et privées de la Capitale qui vont être reconstruites sous l’égide des grandes organisations internationales. C’est tout le pays qui devrait bénéficier de cette reconstruction, certes, avec la participation entière de tous les Ayitiens. Ce ne sera pas au prix de la divination du BLANC qu’Ayiti changera, mais au prix des efforts personnels de chacun, tout en commençant d’abord par isoler les requins impitoyables qui s’attendent encore plus à détourner les fonds d’aide à Ayiti. Ô Ayiti pays mien ! Le changement devrait commencer par une formidable campagne de motivation, de dynamisation spirituelle et culturelle. 

En dépit de tant d’hommes et de femmes qui ont subitement quitté cette terre pour le « Pays sans Chapeau », il reste encore, j’ose le dire, une pépinière bien vivante, solidaire, qui croit toujours que la RECONSTRUCTION totale de la République d’Ayiti est envisageable. Comme l’a si bien dit un auteur : « Quand vous avez la tête entre l’enclume et le marteau, il est obligatoire d’être un rebelle, un vaillant combattant. » Alors le tam-tam de la RECONSTRUCTION a tinté, à toutes les oreilles pour finir avec les partialités séculaires qui ont tant causé de crises politiques, financières, économiques, identitaires et culturelles. Le peuple ayitien est au tournant de son histoire macabre. Encore faut-il qu’il puise la force indispensable pour ce « réveil collectif » sinon ce sera l’ « effondrement général » ?

Dans toutes les familles politiques comme dans toutes les familles humaines, il y a des impatients, des arrivistes, des opportunistes, des enthousiastes, des intransigeants qui ne finissent pas d’admonester, de revendiquer tout, surtout dans les moments de crise aigüe, même l’impossible.  Combien de fois les membres provisoires du Conseil Électoral Provisoire ont-ils déclaré devant les caméras des télés locales et internationales qu’ils vont assurer une élection non contestée entre les partis politiques et candidats ? Toujours et toujours les mêmes bla-blas, câlinages et calbindages. Certes, la démocratie suppose le droit reconnu à chacun de participer aux affaires de son pays, mais cela n’implique pas pour autant la nécessité d’avoir une trentaine de candidats à la présidence, vu les multiples exigences et les grandes qualités que réclame une telle fonction. Que chacun reconnaisse ses capacités et ses bornes.  Que les faux leaders, les resquilleurs démocrates, les repris de justice, les arnaqueurs de tous poils s’abstiennent. Quand toutes les institutions de l’État, en particulier, l’Exécutif, le Judiciaire et le Législatif auront fonctionné comme ci-dessus décrit, on ne s’opposera point dans la désobligeance.  On discutera avec désintéressement sur l’avenir du pays. On aura le sentiment d’une révolution économique à opérer ensemble, d’une transformation profonde à apporter à la société, à la politique.  On essaiera de faire dans la concertation cette révolution, du moins d’en jeter les bases, quitte à la prochaine génération de parachever le travail et d’en jouir pleinement mais avant tout, il faut investir dans l'humain afin de faire face à la poussée démographique, à l'extrême pauvreté, à la perpétuelle crise de société et à l’autocratie. Nous manquons trop souvent de rationalisme dans nos expectatives éducatives si bien que nous continuons encore à présumer que nous pouvons ériger la démocratie avec une société d'analphabètes.

Ayiti est le pays qui s’était mis debout pour la première fois, avouait-on dans tous les manuels d’Histoire, alors pourquoi, vous les ayitiens d’aujourd’hui, n’êtes pas capables de fuir l’inacceptable, l’appauvrissement qui ne cesse d’étrangler cette République ? Bon nombre d’entre vous demeurent au jour le jour des optimistes déshérités, des dinosaures en mal d’identité. Sachez qu’Ayiti ne périra point et n’est point à vendre après le 12 janvier, ni en détail ni au comptant à des cyniques opportunistes, des grands-mangeurs d’espérance qui prônent la réclusion et l’exclusion, la ségrégation et l’indignité. VIVE AYITI LIBRE POUR TOUJOURS ! COURAGE à ceux qui gardent encore grand espoir qu’un jour les choses changeront. COURAGE à ceux qui veulent, corps et âmes, participer à la RECONSTRUCTION d’une Ayiti consciente !

Le moment est venu de reconstruire ensemble Ayiti ; reconstruire ce bout d’île aux mille étrangetés, changer les choses qui devraient être changées, avoir une vision plus large pour concevoir honnêtement un projet de fondation nationale, effacer les menstrues de la folie et les pleurs séculaires qui hantent l’histoire de cette vieille terre, ne plus voir se renouveler les cycles de calamité et de crainte dans les routines quotidiennes. C’est ce que l’avenir demandera à chacun de vous, Ayitiens vivant ici ou ailleurs. Il pourrait exister une autre Ayiti que celle des catastrophes naturelles et politiques, une autre terre que celle des urgences alimentaires, de la mendicité et des querelles fratricides.

Citoyens de bonne volonté, l’heure est venue de trouver un mot, s’engager dans les bonnes voies de cette « révolution nouvelle ». Le débat, voilà le mot. Pour cela, nous invitons tous les Ayitiens à s’unir dans un élan de confiance et de générosité. L’heure est à l’union et à la solidarité pour cette nouvelle ère. C’est le moment d’oublier les différends, de laisser de côté les rancœurs et de se mettre ensemble pour réaliser un projet commun qui sera de remettre le peuple ayitien debout, de refaire le pays. C’est un cri que nous lançons aujourd’hui, le cri de ralliement, le cri de la mobilisation de tous. 

En relatant ce texte fleuve, axé sur divers constats bien fondés,  depuis les trois dernières décennies, je n’ai pu m’empêcher de penser en particulier à toutes les familles, encore sinistrées, des disparus, des miraculés dont le tourment coriace commence subtilement à devenir leur ami de tous les jours, même après le 12 janvier 2015 (ce triste anniversaire), n’est pas le néant définitif, c’est, répétons-le, le déclic pour la prise de conscience et éviter le pire. Alors, Ayitiens d’ici, d’ailleurs, faisons patriotiquement un bout de chemin, une chaîne de solidarité. Ensemble c’est quasiment noble de franchir les obstacles pour atteindre le sentier fleuri qui requalifiera notre dignité de peuple nègre.

 Peuple ayitien, mettons-nous ensemble pour bâtir une Ayiti renouvelée, réconciliée et fraternelle qui fraye les voies nouvelles pour la réalisation du pluralisme démocratique et la montée humaine globale de la société.

EN AVANT ! EN AVANT ! La flamme de vos jours devra continuer de briller au-delà des souffrances quotidiennes  et/ou politiques qui, elles s’éteindront pour toujours. 

Claude Sterlin ROZEMA



FIN


***

Visiter Sa page Facebook 
CLaude Sterlin Rozema a accepté de venir nous parler un peu plus de lui-même l'avant et l'après du terrible tremblement de terre... "ce séisme a tout changé en moi..."


1.Collectif Francopolis-Facebook
pour découvrir, partager, dialoguer...autour de la poésie, littérature.


*Articles sur Haïti parus chez Francopolis
- Choix de poèmes de Camille Loty Malebranche, par André Chenet (2010)
- Spécial Haïti 2010 par Juliette Clochelune
- Poètes pour Haïti, Dana Shishmanian, Khal Torbully, sous la direction de Témoignanges poétiques,
  Littérature Poésie Monde Caraïbes, Haïti (Dana, membre du Comité Francopolis)

Présentation des poètes haïtiens, recherche Dana Shishmanian ( 2012)
- Vue de poésie-Yves-Patrick Augustin (fevrier 2015)
- Rubrique Coup de coeur - C.Sterlin Rozema, choix Éliette Vialle ( 2015)

         pour Gueule de mots avril 2015 
Claude Sterlin Rozema 
recherche Gertie Millaire 


Site créé le 1er mars 2002-Rubriques novembre 2004

textes sous copyright