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Sabine Peglion -
Marie-Claude Rousseau
- Sylvie
Grégoire... et plus
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Poèmes et monotypes de Roselyne Fritel
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(1)
Assise sur le banc de nage J'écope le silence Taillés dans le vif de l'absence Remontent mots et images Je les garde en bouche Pour le reste du voyage  Le vif de l'absence (2) L'hiver est de plomb Le ciel traîne sa bedaine au bord des toits En tout lieu la mort nous précède Pourtant j'entends siffler les bûches sur la braise Et crépiter les rêves-papillons J'écris Je suis en vie De l'encre plein les veines et de l'amour entre les mots  L'effet papillon (3) Discordance Sur un poème d'Annie Salager Autour d'un violon des mains s'acharnent à battre des ailes. La gauche, tellement gauche, incapable de suivre l'archet. C'est de soi qu'il faut rire quand l'ardeur fait défaut. Dans l'exil du vivre, immobile sur ma chaise, je guette encore et toujours l'éveil de l'oiseau.  L'évanescence (4) La mémoire perdue Un mur d'archétypes se dresse entre le ciel et nous Des oiseaux de paradis accourus de nulle part s'y posent par centaines le bleu de leur plumage recouvre peu-à-peu la paroi Alors le mur se fait ciel et nous passons ensemble de l'autre coté de la perte  Le mur se fait ciel |
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On connaissait Roselyne Fritel comme
poète (voir sa présentation dans Francopolis, au Salon de
lecture d’avril 2012 et dans la Sélection de juin
2015) et
auteure d’articles (sur le site La
pierre et le sel et ensuite sur
son blog Le temps bleu)
on la découvre
également comme
artiste plasticienne.
Les
gravures reproduites ici sont des monotypes
sur gélatine réalisés en 2015.
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