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ARCHIVES : CRÉAPHONIE

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Jeanne Gerval ARouff : « RETROUVER L'ÎLE »
(11ème station)

Nous sommes à la fin d’un parcours fascinant dans l’univers plurivalent de cette artiste et poète d’exception. Rêvant sur chaque image, me laissant emporter par les couleurs, les formes, les matières, récurrentes, rythmiques, envoûtantes, émue à chaque détour de poème, si inattendu, si étrange et si familier en même temps, comme battant le tam-tam d’un cœur de la terre universellement humain, m’envolant avec les vents autour de la Roche qui pleure sur la côte Sud de l’Île Maurice, et survolant les braises des buissons ardents comme autant de totems naissants, bourgeons d’une âme future, je me retrouve, toujours émerveillée, sur cette rive nouvelle d’après la traversée, autant comblée que frustrée de ne pas avoir eu accès aux œuvres originales mais uniquement aux photos, celles que Jeanne a bien pu rassembler pour les mettre à ma disposition. Et encore, ce rassemblement reste cruellement incomplet, d’une part parce que j’ai dû faire des choix et aussi accepter de perdre en route des œuvres dont les photos m’arrivaient trop tard pour pouvoir les insérer, d’autre part sans doute à cause de l’éparpillement des œuvres dans diverses collections, privées ou publiques, non répertoriées à ce jour, et dont les photos ne sont, hélas, même pas disponibles. Et pourtant, aussi partiel voire aléatoire que fût ce parcours, j’ai gagné de plus en plus la conviction, depuis le début de mon engagement, d’être en face d’une des œuvres majeures de l’art de notre temps, en même temps qu’en présence d’une des voix poétiques les plus essentielles de la francophonie.

Plusieurs clés ont guidé étape par étape ce cheminement, dont certaines arrivent au dévoilement ici même, dans ces toutes dernières stations, pour, en quelque sorte, rappeler et récapituler l’ensemble, depuis le début : l’arbre – axe du monde, l’île – centre et source de l’être, le totem – relais ancestral de transmission de signes et de mystères inscrits dans la chair et façonnant les destinées de la tribu humaine, en entremêlant des « mémoires métisses », la flamme – cœur embrasé, brûlant d’amour sans jamais se consommer, pour fondre les contraires dans une androgynie essentielle ouvrant vers l’unicité de l’être, la fleur – marguerite, lotus, azalée, fleur sans nom, solaire, à mille pétales-rayons, éclatante de beauté et de lumière accomplie, fleur qui nous regarde, qui est notre regard même fixé en elle, œil en veille et tête auréolée par l’esprit, les traces – humbles empreintes de pieds nus, pieds d’esclaves, de marcheurs, de découvreurs, de prieurs, de pauvres, de martyres, de prophètes, plantes de pieds comme projections cartographiques de l’homme entier, dans ses parties et dans son tout, apposées  sur ses chemins comme autant de signatures de son passage, les ponts, les tours, les toits, les fenêtres – emblèmes des passages, des transferts, des échanges, des encrages, des enjambées interculturelles, des envolées vers le ciel à l’instar d’une poussée miraculeuse de forêts d’arbres de vie, comme aussi des pertes, des confusions et des chutes babéliennes, irrémédiables, témoignages des souffrances comme des rêves qui se tissent dans les grandes villes du monde où l’humanité s’entasse et se transgresse sans arrêt, les oiseaux, les poissons, les feuilles, les vagues, les sons, et autres formes en même temps mues par et consubstantielles du mouvement incessant de la matière, témoins et parties de la fluidité universelle qui nous berce et nous ballote à travers l’espace et le temps, musiques de fond comme de surface, danses qui composent, décomposent et recomposent les atomes de notre être sur les partitions infinies d’un ininterrompu concert de jazz, aussi improvisé que savant car faisant vibrer toutes les fibres possibles du tissu cosmique, et enfin, la parole – cette clé suprême qui, plus encore que la musique, révèle l’immense capacité de l’esprit à rassembler des morceaux éparses d’existence pour faire sens, pour vivre et faire vivre, par-delà toute déperdition, toute haine, et toute mort. C’est ce que Jeanne nous révèle dans quelques textes essentiels reproduits ici, notamment les poèmes Signe, et Contre-mots (11ème station), en nous faisant comprendre qu’avant et/ou après tout, elle est une grande poète.

Et pour mieux l’appréhender, signalons aussi le lien structurel, formateur et déterminant qu’entretient l’œuvre de Jeanne avec celle de son mentor, Malcolm de Chazal, à qui elle rend hommage dans sa création – voir Malcolmsmok ci-dessous – tout en nous dévoilant, dans son commentaire percutant et visionnaire – voir la communication inédite publiée ici, dans la rubrique Une vie, un poète1 – les codes de lecture, en fait, de sa propre démarche artistique, littéraire, et spirituelle. Celle qui fait du poète, de l’artiste, un être au « psychisme prodigieux ».


Dana Shishmanian

 

11ème station : Retrouver l'île
À l’heure du mystère, nous voguerons…


Pêcheurs de pierres, 1982. 
Collection privée



Fenêtre V, 1992.
Collection privée (Mme Maryse d'Espaignet - Forest-Side, Maurice)


Sous-marine, 1988.
Collection privée Alain et Françoise Antelme-
Curepipe, Maurice)


Un poisson pour Malcolm, 1991.
Collection privée

« J’ensemencerai, par nuit lunaire, la mer. Je féconderai le Poète. Nous roulerons ensemble. Arbres et fleuves, comètes et conques officieront. Pléiades opalescentes auréoleront nos gymniques. Algues, serpules, sabelles et patelles ricocheront de nos battements. À l’heure du mystère, nous voguerons, voilés de silence, vers ma mère mythique. (…)

Lavé des eaux lustrales originelles, le célébrant de la vie sera nourri aux légendes d’outre-temps. À l’autel antique de la terre matricielle, le Poète accordera son violon à ta polyphonie lémurienne. Ses sens s’interpénétreront. Il écoutera des yeux, regardera par l’ouïe, accordé à l’exubérance végétale, aux alizés, au ruissellement de la lumière (…). »

Extrait de Éternelle nef, texte dédié au poète Robert-Edward Hart,
dans Pile/Face, Éditions du Totem, 2005, pp. 18-19

                                                      


Piégés, 1994. Collection privée
(Maître Angoh et Mme. Angèle Yan-Angoh - Sodnak, Quatre-Bornes, Maurice).




Poissons-Guetteurs, [1995]. Encres d'imprimerie sur goni (jute local)



Guetteurs pour un 12 mars
(Independence Day), 1995.
Collection privée (École du Centre – Moka, Maurice).




L’île, 1996.


« Elle put contempler, surgissant d’un vaste lagon turquoise, une île minuscule. Elle trouva même cette île "comme une puce posée sur l’eau". Une île aux mille collines qui n’en finit pas de grimper. Immense. La nuit, les étoiles sont à portée de main. Énigme s’étonna d’y voir un jeune berger et son troupeau prolonger sur l’unique route leur pastorale. »


Extrait de La puce à l’oreille
dans Pile/Face, Éditions du Totem, 2005, p. 29


L’île multipliée



Yin-Yang, 1979-1980.
Reproduit dans Pile/Face, Éditions du Totem, 2005, p. 63, avec ce texte en créole mauricien :

“Full moon ape get / so figir reflekte…”

Pil/Fas – Ki to swazir? /
Vre lalinn-la uswa so refle?
Pil – mo pran refle-la. / Li pli vre ki lalinn-la.

l’île-abri
l’île-barque
l’ile-clivage
l’île-déserte
l’île-escale
l’ile-fable
l’île-gange
l’île-hantée
l’île-initiation
l'île-jetée
l’île-klippe
l’île-larguée
l’île-monde
l’île-naufrage
l’île-oubliée
l’île-paradis
l’île-quota
l’île-reflet
l’îlc-seuil
l’île-toupie
l’île-utopie
l’île-victoire
l’île-wagon
l’île-xénophile
l’île-yeux
l’île-zoom
L’île
12 mars 1998
30 ans d'indépendance de l'île Maurice -
XX siècle (6e anniversaire de la République)
Dans Midi, No 7 juin 1999


Sous le sceau du symbole
je signe dans le temps
la TRACE
intemporelle du temps

Sur le fleuve du temps
je lance ma senne
pour repêcher de ses mailles
l'âme de mon ILE
dans sa course
à CONTRETEMPS

Sur les ailes du temps
d’un atome
hors du temps
je rêve d'épouser
l’espace
du
NON-TEMPS

Extrait du poème Tempo, dans Signes-souffle ou Logo d’l’âme
suivi de Je t’offre mon arbre, Espace Multipliants, 1995, p. 12




Marche sur le feu



L'azaan, [1995].
Collection privée


Marche sur le feu, 1995.
Collection privée (Canada)


« À vivre au gré des marées, entre l’océan et les étoiles, leur souffle accouplé, les nuits fondues à la nuit de sa solitude, s’opérait en lui une osmose. Une aube qui éclaire tout l’Être.

Des fenêtres s’ouvrent, les unes après les autres. La lumière pénètre chaque atome de son corps. Elle glisse silencieuse sous la peau, douce brûlure frôlant le gros sel. Elle réveille point après point d’une pression bienfaisante. L’énergie circule parcourt l’espace de son être inonde son cœur illumine son œil.

Si la nuit se distinguait du jour, le temps n’avait plus de repères. Énigme était tout oreille, main tendue à l’instant. Vigilance aux aguets des signes. Il s’exerçait à les mériter. Sa seule manière de vivre. La seule manière de vivre. Cela faisait longtemps qu’il ne croyait plus au hasard, aux coïncidences. Une immense compassion l’envahit pour ceux-là mêmes qui l’avait chassé du monde des hommes. Son cœur s’enveloppait d’une chape de lumière. »


Extrait de La Roche qui pleure, Espace Multipliants, 2000, p. 29.



The Threefold Flame, 2006.

The Inner Flame, 2006

QUI QUE TU SOIS – SOIS CE QUE TU ES

   Feu courant le long du brasier – brûle et brûle
   Censeurs en crue voudront refroidir tes ardeurs
                         Ne te laisse pas éteindre
                         le vivant sera ta flamme
   Si dans la jungle tu écartais les tiges de la vérité
   Que ton œil illumine ta demeure
   Ta chaleur fera fondre éteignoirs et autres rabat-jours

QUI QUE TU SOIS – SOIS CE QUE TU ES


Extrait du poème L’Espoir, dans Je t’offre ma terre,
Éditions de l’Océan Indien, 1990, p. 55



Signe – souffle l’esprit


Jardin-Totem, 2000-2001.
Feuilles de croton en tissu


Vision de l'île durable - Le peuple en marche, 2014. Encres d'imprimerie et acrylique sur bois - feuille de cuivre souple repoussé et gravé (technique personnelle), bois découpé (les pas). Photo: Robert Furlong
Salon de mai 2014, MGI, Maurice
« La technique de la feuille de cuivre est personnelle : contrairement au cuivre repoussé de l'arrière, tout se fait sur la face visible, par des pliures à la main - pression des doigts pour les diriger et les faire se rejoindre selon ce que j'exprime. Exige force et temps, le cuivre n’est pas si souple. Quelques traits avec le haut arrondi d'un stylo pour les autres effets.

" Le peuple en marche " est, hélas, bien le chant du cygne !!! Le cuivre a été travaillé des mois avant, j'avais voulu en améliorer les effets, mais je n'en ai plus la force. (…) Je n'ai pas pu signer. Juste mes initiales. » (lettre de Jeanne du 1-08-2014)

I

Signe
SOUFFLE l’esprit
Trace des veines les sèmes-sève
courbures de vagues coulées de lave
laisse à la rouille la tenaille des mots
ils trament en silence l'exil de ta substance
DONG DONG DONG sonne le glas des consonnes

II

Signe
SOUFFLE l'esprit
Marque le livre-vie
du pas empreinte de toi
le temps n'est plus aux semailles des mots
en pleine terre
larousse à livre ouvert les sème
aux quatre vents
leurs ailes s'essoufflent dans le sillage
des syllabes épuisées des peuples
PAROLE
féconde tes signes-rite tes signes-rythme
grave tes sèmes
courbures de vagues coulées de lave

III

Signe
SOUFFLE l'esprit
des entrailles les entailles
Jamais trop tard
pour célébrer les mille alliances
Jamais trop tard
pour épuiser les mots jusqu'à moelle
pour pagayer pirogue sur tropiques du sang
Jamais trop tard
pour engranger mémoire
quand sitar ravanne gong
du souffle des viscères

Tambourine tabla signes scellés mémoire
Tamtame ton totem sur les rives de l'espoir

III

Signe
SOUFFLE l'esprit
la route de l’être déborde d’aurores
sur les îles des hommes
À la rencontre des hommes
ligne à ligne signe les signes
brûle les mots-cendre au feu de la parole
trace sur ta pierre
les alphabets de chair
VERBE – résonne de chair en sphère
moisson d’l’âme logogramme logo d’l’âme
mantramandalazaan
Aaaabbaaa Aaaabbaaa Aaaabbaaa

Signe, dans Signes-souffle ou Logo d’l’âme suivi de Je t’offre mon arbre,
Espace Multipliants, 1995, pp. 9-10


Malcolmsmok

« La conscience androgyne couplée à l’ascèse enfante chez le poète un psychisme prodigieux où l’Être est parole créatrice, fluidité spontanée fabuleusement puissante. L’être devient parole (Bachelard). Le verbe est vie. Il exprime sa vérité intime et éternelle. »

Extrait de la communication Malcolm de Chazal1, Mage mutant, 2012 (inédit ;












Couvertures du livre Autobiographie spirituelle de Malcolm de Chazal , édition d’après le manuscrit autographe confié en 1976 à Jeanne Gerval ARouff, éditions L’Harmattan, 2008.

« Qui a dit, un jour d’octobre 1981, que l’île Maurice perdait un "fils illustre" ? Ce majestueux point d’orgue à votre œuvre vient souligner votre permanence...

Une permanence que notre basalte identitaire souhaite, nul doute, célébrer... Votre ville de prédilection, Curepipe, a récemment ouvert une galerie d’art qu’elle a fièrement baptisée : Galerie Malcolm de Chazal. J’y ai exposé la sculpture reproduite ci-dessous en pile/face et qui s’est imposée à moi. De même que son nom : MALCOLMSMOK, pour rappeler — en un de ces clins d’œil dont vous aviez le secret — le titre de votre roman-mythique de 1951, Petrusmok.

"Laisse-toi catapulter et tu monteras dans l’Absolu" écriviez-vous il y a un peu plus de 50 ans pour clore la préface de Les Dieux ou Les Consciences Univers. Vous y voilà, dans cet Absolu que vous avez atteint et d’où vous observez patiemment nos efforts pour découvrir votre secret ultime. S’il se trouve dans ces pages que vous m’aviez confiées, alors ma mission est accomplie. »

Extrait de Lettre à Malcolm par Jeanne Gerval ARouff, texte précadant l’édition de l’Autobiographie spirituelle susmentionnée, éditions L’Harmattan, 2008, p. 11 


Malcolmsmok - Expo Malcolm de Chazal


Le livre-objet


Autoportrait et témoignage sur la IVème de couverture du recueil Je t'offre ma terre, Éditions de l’Océan Indien, 1990.


Livre-objet : Je t’offre ma terre, 1994.
Livre, enregistrements, Happening et Performance au Parcours culturel, Port-Louis.

Atelier de l’artiste – Floréal, Maurice

« J'ai exposé mon livre entier Je t'Offre ma Terre avec toutes les photos – autant de livres-objets – dans la Rue du Vieux Conseil, Port-Louis, Maurice (Parcours culturel) disant mes textes à longueur de journée. La démocratisation du livre. Une première. Seule artiste de l'île - tous confondus - jusqu’en 2001 à présenter des livres-objets. »


Je t’offre ma terre aux rafales rageuses
Où d’une nuit à l’autre tout chavire
Je t’offre la furie du nord     œil imprévisible
Quand elle s’abat défigure déshérite

Je t’offre les nuits noyées de pluies diluviennes
Où eau et angoisse montent ensemble
Tumulte des rivières où tanguent meubles et immeubles
Quand rage mouillée emporte eau espoir lumière

Extrait du poème Viens, je t’offre ma terre, dans Je t’offre ma terre,
Éditions de l’Océan Indien, 1990, p. 28


Contre-mots

J'ai voulu me servir à la table des mots
et je n'ai pu faire taire le tintamarre
en amont du monde
Conviée à la messe des mots sans visage
les méandres de l'avers
m’ont laissée au parvis du verbe

Haletante je guette les vannes
ma nacelle en aval de parole
DOUP DOUP / DOUP DOUP / DOUP DOUP

Donne-moi Mnémosyne des mots à revers
renvoyés du miroir
mots pour transcrire rêve de terre
forer parole de pierre
Rappelle-moi les mots insufflés
des ailes de l’esprit
lls raviveront l'ivresse des papilles
parfumeront sèmes d'images
orgasme de consonnes
s’ouvrent et se ferment syllabes
dans l'œil des voyelles

Venue t'offrir les gemmes de l'âme
ciselées aux glyphes de la vie
oriente Mnémosyne ma boussole
sur l'orbite des mots-vie

Me voici voix du vent
OUHHHHH O H OUH OUHHHHH
errante enclume de flamme
terre de feu bouche ouverte
en attente de l'eau

Nous célébrerons les retrouvailles
sur les flots de l'enfance
quand remontera la clé des écluses
vers l'essentielle essence.


Poème extrait du recueil Signes-souffle ou Logo d’l’âme suivi de Je t’offre mon arbre,
Espace Multipliants, 1995, p. 8 


1. Voir la rubrique Une vie, un poète, Malcolm de Chazal, Mage mutant, présenté par Jeanne Gerval ARouff
(dans ce numéro septembre 2014)

FIN


Biographie


Jeanne Gerval ARouff naît le 4 juillet 1936 à Mahébourg (Île Maurice), entre rivière et mer, là où la Rivière La Chaux se donne à l'océan.
Après une petite enfance mahébourgeoise, sa famille s'installe à Vacoas.

La benjamine (six frères et trois sœurs) se dépense autant dans des activités sportives – tennis, bicyclette, chorégraphie – que dans ses études, particulièrement la philosophie. La pratique des arts martiaux (karaté, judo) comme du yoga lui donne à jamais une discipline et une part de méditation et de contemplation dans sa quête spirituelle.

       
   Jeanne Gerval ARouff - Toutes les Stations (nov.2013 - sept.2014)
   Dire l'Île (1ième station) publié en novembre 2013

   L'arbre-Totem Partie I et Partie II (2ième et 3ième station) publié en décembre 2013 - 

   L’Essentielle androgynie (4ième station) publié en janvier 2014

   Initiation ou l’essentielle nudité Partie I et Partie II (5ième station) publié en février 2014

   La Porteuse (6ième station) publié en mars 2014

   Les Matières (7ième station) Les matières I De pierre et de bois, publié avril 2014

   Les Matières (8ième station) Les matières (II). L’éphémère et l’éternel, publié mai 2014

   Pourquoi chanter (9ième station) publié en juin 2014

   Un psychisme prodigieux (10ième station) publié en septembre 2014
  
   Retrouver l'île (11ième station et fin) publié en septembre 2014

  
Jeanne Gerval ARouff
 
station 11- Retrouver l'Île

Revue Francopolis septembre 2014
recherche  Dana Shishmanian

 
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Créé le 1 mars 2002


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