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Images:
Coralie Delval
Texte:
Ali
Iken
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Ni
vous piéger ni vous faire subir une nasarde, nasse
obturée de boulettes de pain et de semoule à
réséquer en miettes les sans-gêne méchants
de cet hiver !
Il
n’y a plus de branches, il n’y a plus leurs têteaux, domestiques
ou frisquets face aux froids rabatteurs je vous invite à cesser
vos étroites querelles d’un
ménage !
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Volutes d’air, l’été gisant
Seule ta main dit encore le printemps
Modique est la vie d’une saison cachant le sang
d’un ciel debout
Prélude aux
sons des pas d’un automne qui entame son chemin !
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Les apicoles temps au cœur des
vernales douceurs
de mai écoutent bourdonner de rigueur des
pattes emplies de pollen et des sondes envahies de nectar .
Loin des
giboulées hivernales , loin du vent
et de son froid , loin des abords d’étangs miasmatiques et
des
yeux qui transpirent l’énigme d’une
abeille est à la jonction des
rêves que les fleurs recréent !
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Du haut de
sa patience sur ce feuillage à même la terre l’escargot
entêté baignant dans ses baves muqueuses déclare
fièrement à haute voix du fond de son antre que
même s’ il n’use
que peu de ses yeux, n’avance uniquement que vers l’avant, il est
capable, même s’il n’a pas les pieds d’un homme ni les ailes d’un
oiseau ou celles d’un criquet pèlerin, de dénicher tout
ce qui se passe dans le monde !
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Vous
qui aimez et vénérez le
dragon ne lisez jamais dans le présent
la
dernière page du conte !
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texte: Ali Iken
images:
Coralie Delval
recherche Ali Iken
pour francopolis
juin 2009
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