PHILIPPE LEMOIGNE
J'ai mon opinion, j'aim(e) mon opinion
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C'est à perdre ou à laisser
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L'ardent ne fait pas le bonheur / l'amant ne fait pas le
bonheur
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Un amour infini, un amour à finir, un amour à
définir
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Parler pour ne rien rire
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Platon était-il platonicien ?
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Il faux dire la vérité
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Le signe imite l'homme
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Dans le même désordre d'idées
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Aux larmes, citoyens.
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L'avenir d'une désillusion
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Rien ne vaut la vie, surtout pas la mort
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On ne vit jamais MAIS on désire de vivre
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Le temps ne s'écoule plus il s'écroule
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Marche ou rêve
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Tant qu'il y a du désespoir, il y a de la vie
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Chacun sait ce que tout le monde ignore
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L'art de la fuite.
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Un esprit fin dans un corps fin
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Un esprit fin dans un mort de faim
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Un raciste, c'est quelqu'un qui s'est trompé
d'époque
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Science sans silence, etc.
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L'éternel détour

Illustration de CYRIELLE ORBAN
NICOLAS KELIG
L'amour se tisse avec la paille, joue à joue dans les
prés, touche au milieu des fleurs, et se couche sur les feuilles
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Un poème est comme une bouche sensuelle. En lisant...
on a envie de bouche à bouche avec les mots.
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Un manuscrit, c'est un parchemin fabriqué avec sa
propre peau.
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Mieux vaut un poème délirant à des vers
faux dans un poème. Et un bouquin délivrant à un
livre qui ment.
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Les lignes d'écriture tricotent autour de barreaux
invisibles et cachés. Les mots se jouent en permanence des
prisons. Un livre est toujours interdit car il s'agit chaque fois de
l'évasion de la prison qui ne dit pas son nom.
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Tout est ridicule dans une imposture. Mais la vie n'est pas
ridicule.
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L'humour, c'est… l'éclat d'absurdité du monde
à nu.