I

Aquiescement solaire
arbre de brume - la mer -

se prolonge la rivière de toi aux racines de sang
à chaque seconde

ce n'est plus le cri
qui coule de cette invraisemblance bleue
                                        ce n'est plus le cri
aux innombrables coutures

/ arracher tout prémisse à la blondeur /
ta main
revenue du gouffre de sable et de diamant
cercueille le visage

pour peu que se reconnaissent
l'étoile de feu et l'archipel incandescente.

 

****

II

Caverne du ciel
habitat mental
ta main
            sur l'arbre du coeur

gisement blanc des pupilles
danger
dans les yeux qui s'éteignent

eaux pétale
/ sans ombre grise /
interrogent le cercle
et le pas

écrire le souffle - bleu nocturne -
vague frôlement d'écume
sur la blondeur sinistre
                                          de l'exil.

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