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il se présente à vous.
Dans la liqueur des soleils qui se liquéfient dans les différentes
pièces l’
après-midi. Nous l’avons vécu. Tels des poissons d’un aquarium dont
les
eaux de l’existence s’épaississent de plus en plus. Nous avons la
capacité
de secréter un certain liquide, ambigü mais non tout à fait impur. Par
un
orifice qui se trouve là où votre espèce aurait son pariétal droit. Par
le
travail infatigable d’une glande qui s’est agrandie dans la partie
supérieure de la colonne jusqu’à former le cerveau. Je le vois là,
blanc-rosé et traversé de stries qui palpitent. Nous nous empressons d’
affirmer que notre heure est l’amorce du crépuscule, entre chien et
loup. Nous ne nous donnons pas le droit d’assumer notre condition comme universelle. Nous ne parlerons pas d’autres êtres, en succession, ni de leurs affiliations biologiques, de leur proximité à d’autres éléments (des quatre) ou à celui-ci même. Nous ne ferons pas allusion aux espaces extérieurs et nous ne défendrons pas la qualité de nos composantes matérielles. Nous allons vibrrerrr un instant au milieu de l’aquarium, en récupérant l’objectivité du monde, les mouvements et les événements qui entourent les choses comme toiles d’araignées de rayons de lumières. Nous vibrerons, nos nageoires tremblantes, dans le centre de l’aquarium, pendant que nous suspendons ce va-et-vient pesant. Pour ensuite plonger de nouveau dans les profondeurs
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Créé le 1 mars 2002
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