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il se présente à vous.
La question n'est pas qui suis-je ?
En amont du frisson Lentes coulées fébriles de la langue du ciel J'ai soupçonné La montée de l'émoi Dans la persévération Des gelées prévisibles et transparentes des matins d'insomnie Tes rires violents ces pas suspendus ourlés dans les replis des soupirs du vent Ont apaisé Le subtil saisissement Des transformations Radicales (j'allais dire définitives) Du silence ignorant la parole Silence nu
Cet instant rare où s'éveille le reflet Pour t'apporter brûlure en réponse Compréhension Des vertus éphémères de la pensée ramassée Le silence prend rives aux tempes des femmes
J'étais en ce silence minéral même pas peur Un enfant oublié même pas abandonné Dans les rides du regard D'une mère Un éclat De roche Qui pétrit Le lit des rivières Gonfle les enjambements cristallins Des reflets du coeur
J'ai assisté Sans impatience avouée Au réveil intime Des calcaires plissés de ma mémoire Promettant le repos A Tous les guerriers de l'absolu
J'étais serein Malgré le couvre-feu végétal Qui dissipait toutes les Fougères Dispersées des bords de mon désir Echeveau d'une histoire à tisser D'un fil
Ma mémoire orpheline Des souvenirs de mon épopée sauvage Flancs d'îles incertaines de mon échine rebelle Traces de filiation sans mot dites J'étais humain
Je suis le scribe De ma mémoire oubliée Qui résiste A toute implication A toute incantation De mes peurs originelles Primitives
Je suis le silence où tu écoutes parler L'insondable d'où tu viens Le réveil des feuilles En ton berceau La montée de sève
En ton cerveau
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Créé le 1 mars 2002
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