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il se présente à vous.
Le front à la lucarne Il dénombre les arbres Sombres de la forêt Voisine mais se trompe Sans cesse et recommence Comme on égrène Un chapelet Des passants qui Comme lui Débordent de Désoeuvrement Le saluent souvent D’un geste amical Alors sans hésiter Frémissant d’espérance Et de curiosité Il écarte les rideaux Ouvre la fenêtre Et troue le silence Comment va le petit Le maire est malade A ce que l’on dit Bien de gens sont partis Aux Maldives ou ailleurs C’est fou ce qu’il Fait froid ce matin Le temps se remplit D’instants essentiels Qui abrègent les heures Mais ne signifient rien ********
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Créé le 1 mars 2002
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