De ce moment chemin de conscience ou de forêt où ton bassin vrille sur toi saccadée à ce qui s'ouvre intérieurement j'en attendrais un soleil sans couleur à passer et frotter tout ce que je porte d'humain sur ton sexe où s'amassent tes nerfs à placer ta main sur ton centre de gravité de l'instant là tu oublies les jours les pensées la charge d'une rupture tout (dé)laisser tu tends ton dos en voûte en arc pendant que tes mots partent à la verticale tu me regardes de l'intérieur par la pénombre de la pièce je te vois dans l'allongement des perspectives nue lys parée de peau son goût celui de ton eau que tu portes à l'air m'accrochent par la bouche et l'esprit me plaquent à toi plus encore lèvre après lèvre dans la profondeur d'une sente sans bruyères chemin de conscience ou de forêt

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