Robert Cuffi sélection
mars 2004
Il se présente
à vous.
Il suffit de baisser la vitre, odeurs de bouse ou de
luzerne
J' arrive
Halte à la nuit-minute si j'erre sur l'autoroute
L'heure des frimes est dépassée le pneumatique est dégonflé
A la nuit des routes les visages sont gris et les
regards huileux
D'avoir perdu la troisième voie hésitante, la
fluctuante, quand elle resserre
A perdre un peu le souffle avec la compression, minute aussi le hamburger
Je me suis mis sur mon cent trente et un de l'occasion d'une rencontre
Entre quelques pétunias hasardeux si les couleurs
s'invitent, je ne fais pas de bruit
Un errant en détente se doit d'être discret sur l'aire
de détente
Attendre quoi ? Le moteur est moins chaud, sauf dans la région
douloureuse du sternum
Et si mes vieilles gardes trafiquent les infos c'est
que mes vieilleries insinuent des tendances,
Survireuses sans doutes, vers le coté du cœur.
Il vient de battre, j'aviserai plus tard.
Robert Cuffi
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