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il se présente à vous
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Cœur battant de Milena devant la fenêtre, cœur pulsant dans sa cage, abritant une rage rentrée, une traînée de poudre mentale qui s’enflamme dans la paix du soir, une colère fondatrice devant l’impossibilité de s’envoler sur les plumes des oiseaux là-bas, de s’évader pour aller quérir d’autres horizons. Cœur battant de Miléna devant les vibrations du crépuscule, devant les griffures qui apparaissent dans le ciel vert, des petits “ v ” noirs, ou des “ w ” que les oiseaux du soir dessinent à l’envi, donnent à Mélina ce désir de tuer sa gravité, pour ne plus peser autant que pour trouver la joie. Car les oiseaux noirs ne lui inspirent que gaieté et légèreté sublime, lévitation et délivrance du mal de vivre. Cœur battant de Mélina devant un possible message à
lire dans le firmament, un code par lequel les oiseaux lui parleraient
d’eux-mêmes, ou plutôt quelque projection de son état d’âme dans les virgules
gracieuses où elle veut lire quelque chose qui lui ressemble :
V
V I
E
A
M
N
L
V .
Mais était-ce Milena, Miléna, Mélina, portée par les
nuées des oiseaux, que ceux-ci semblaient appeler de leur vol ?
* Texte commenté par le Comité Francopolis
.......... > Sarah,
le coin noir de ses yeux
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Créé le 1 mars 2002
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