|
|
||||||
|
|||||||
elle se présente à vous.
Plus besoin de bleu
aux yeux ce matin pour relever le gris accroché aux semelles et aux cils enfin du bleu à en pleuvoir sur les vitres éclabousse mon visage se déroule au rythme des volets du bleu de carte postale à étaler sur une biscotte d’épeautre fondu à la confiture de fruits rouges moirures violacées une bouchée de ciel sucré à même la lèvre à se la mordre même le soleil est bleu rentre par tout on veut le retenir comme un ami absolument celui-là donne une autre dimension à la pièce d’à côté l’armoire cire d’abeille fait de l’œil au piano regards merisier s’égrènent sur la harpe de mon père. L’escalier aussi est bouleversé. Les jouets chamboulés s’éparpillent au torrent du ciel relasuré inonde la route entre des eaux en cavale de la vallée au port séparées par l’escalier de granite a des allures de robinson. Eaux bénies dieux du ciel à s’aimer comme des fous prend aux tripes. Taille : océan. Simple. Si on savait faire. Soleil paillettes en rafales sur un plan d’eau boréal. Loire et Hâvre s’amourachent. effusions d’eau de glaise. Bouillon d’argiles. Brouillons agiles. Leur soleil de miel traverse de petites fenêtres le bonheur s’invite où l'azur se jette à ciel ouvert sur les remparts de la tour. Le marronnier se pelotonne au maximum de sa hauteur dans l’étoffe légère d’un éden chauve balbutiement d’un nombril de vénus au pli d’une excroissance l’écorce cède au revers de sa rugosité fougères aériennes s’y enracinent et je rêve, telle Alice, tout en bas de l’érable nombril de la cour à une ascension en son pays de merveilles porté par la sève éjacule sa terre qui est aux cieux. ******* ->
Vous désirez envoyer un commentaire sur ce texte?
-> Vous voulez nous envoyer vos textes? Tous
les renseignements dans la rubrique : "Comité
de poésie" |
Créé le 1 mars 2002
A
visionner avec Internet Explorer