Le Salon de lecture Découverte
d'auteurs au hasard de nos rencontres |
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SALON DE LECTURE Printemps 2025 Gilles Lades « Le
paysage, dans son sens le plus large, est dévoilement du lieu, avec l’ombre
portée de son histoire » Entretien avec Catherine Bruneau et poèmes (*) |
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ENTRETIEN
AVEC CATHERINE BRUNEAU (janvier 2025) Gilles, mes questions porteront sur cette notion de paysage qui a inspiré un
nombre important de tes textes.
Ce paysage, tu le
« pratiques », pourrait–on dire, car il y a dans ce paysage la
création d’une histoire, d’une demeure, d’une identité. Ainsi, tu as beaucoup
voyagé, en France et en Europe, mais il semble que seuls les paysages du
Quercy, ta région d’origine, pouvaient être mis en œuvre. Peux-tu expliquer
pourquoi ? ooo Le
paysage, il est vrai, est un domaine important de mon écriture poétique. À
partir d’un certain moment, sur lequel je reviendrai, il a fait l’objet de
démarches volontaires de ma part, visant à l’exprimer selon différentes
modalités. Pour
mieux cerner la question du paysage, et en particulier du paysage du Quercy,
je mentionnerai deux éléments : l’un biographique et l’autre relatif à
mes projets respectifs et aux dates d’écriture des recueils. Je suis
né en 1949 à Figeac, où j’ai habité quelques années. Puis j’ai connu d’autres
domiciles au gré des mutations professionnelles de mon père. Par ailleurs, je
revenais pour les vacances dans la maison de ma famille paternelle, dans la
vallée du Célé, à une trentaine de kilomètres de Figeac. Il y a toujours eu
un retour périodique en Quercy, jusqu’à mon retour définitif au début des
années 80. Cette
situation a créé en moi une nostalgie, que chaque éloignement renforçait,
désignant le Quercy à la fois comme le pays d’origine et celui de l’ailleurs.
J’ai conscience que dès l’enfance et l’adolescence, ce paysage s’est imprimé
en moi par la rêverie, la contemplation, définissant un espace de liberté
contrastant avec les contraintes sociales. Cette inscription de paysages dans
mon espace mental, cette notion d’un lieu privilégié furent donc très tôt des
réalités. * Cette
structuration de mon espace intérieur s’est articulée sur la chronologie de
mon écriture poétique, débutée en 1970. Ces premiers pas, cet élan initial,
se sont produits à la suite d’une crise existentielle, d’une remise en
question profonde et très douloureuse. À ce moment–là, j’ai pensé que seule
la poésie me permettrait de traduire mon expérience, en un langage qui ne
l’épuiserait pas et conserverait une part de mystère. J’ai
longtemps écrit dans la solitude, puis j’ai rejoint Michel Cosem et l’équipe de la revue Encres Vives. Par ailleurs,
les Journées de Poésie de Rodez constituaient en ces années–là un
rassemblement majeur de la poésie française. Or, vers
le milieu des années 80, les notions de paysage et de lieu ont pris leur
essor en poésie, à contre–courant des années 60 ou 70 où régnait une poésie
plus centrée sur le langage, sans référence trop visible au monde extérieur,
affecté d’un certain prosaïsme. C’est
alors que j’ai intégré les paysages du Quercy à mon écriture poétique, en
faisant d’abord appel à ma mémoire, puis à mon appréhension directe,
« sur le motif ». Ces deux approches ont donné lieu à plusieurs
recueils, dont ceux-ci : -
« Au cœur le hameau » (1987) : j’y aborde et explore le hameau
générique du Quercy, dont j’avais l’expérience à travers ma maison familiale. - « Val
Paradis » (1991) : j’y exprime les liens entretenus depuis mon
enfance avec la vallée du Célé. Le paysage y est évoqué à travers le halo et
le tamis de l’intériorité. -
« Cœurs du Célé » (1995) : j’entreprends d’évoquer l’aspect
concret des paysages, en dégageant la poésie de leur singularité même. * Ainsi,
ce n’est qu’au bout de quinze ans que j’ai pris le paysage du Quercy pour
objet. Je me suis engagé dans cette voie parce que j’étais intimement lié à
ce paysage et qu’il avait façonné ma mémoire et mon imaginaire. Mais les
paysages du Quercy ne sont pas les seuls que j’aie évoqués. Je pense en
particulier à des lieux d’Europe (« Carnets d’Europe », Encres
Vives n° 169, 1993, collection « Lieu »). La notion de
paysage, au sens d’un espace doté de profondeur, est intimement liée à celle
de lieu. C’est à une contemplation rétrospective que je me suis livré,
conservant de mes voyages certaines « vues » emblématiques. Parmi
les paysages et lieux autres que le Quercy, je signalerai les Charentes
(« Portail des Charentes », éditions Alcyone) et la vallée de
l’Ubaye, dans les Alpes (« Ubaye aux confins du bleu », Encres
Vives, collection « Lieu »). Je suis allé au–devant de ces lieux,
associant exploration, découverte, émotion. Le paysage, dans son sens le plus
large, est dévoilement du lieu, avec l’ombre portée de son histoire. Dans les
Charentes, j’ai été sensible à l’organisation de l’espace, à l’architecture,
à l’harmonie des campagnes, à la subtilité de bien des impressions, alors que
pour les Alpes, ce sont les éléments nus de la roche et de l’eau qui
tendaient à s’imposer. Néanmoins,
ce sont bien les paysages du Quercy qui m’offrent les espaces intimes et
extérieurs les plus parlants, les plus lisibles et les plus mystérieux, au
sein desquels je peux dégager une histoire, dessiner une demeure et approcher
une partie de mon identité la plus personnelle, celle qui procède d’images
devenues compagnes de vie intérieure. *** J’observe
que dans les paysages que l’on découvre dans tes textes, il y a peu de vie
incarnée, ou si elle apparaît, elle est juste évoquée. Pourquoi ? ooo Cette
observation est globalement vraie ; cependant, les recueils relatifs à
des lieux qui font appel à ma mémoire, à mon existence personnelle, intègrent
la présence humaine. Ainsi : « Là–haut
le vent s’en prend aux genévriers comme le père
à l’enfant malhabile ».
(Au cœur le hameau) « A
contre – cheminée le
vieillard habite le feu ». (Val Paradis)
« Celui
qui part l’outil rond sur l’épaule vient retrouver… la vigne
qui fait une vie d’anniversaires caillouteux ». (Val Paradis)
* En
revanche, dans les recueils consacrés exclusivement au paysage, la présence
humaine est rare. Le fait est que la contemplation m’a rendu familier du
paysage au point qu’il est devenu à la fois une présence et une compagnie,
avec lesquelles s’instaure une relation d’esprit à esprit, de cœur à cœur.
C’est le monde en son éternité qui se découvre. Par ailleurs, même si le
paysage est désert d’hommes (et le Quercy présente de grandes étendues
désertes), son aspect présente des traces de l’activité humaine (agriculture,
architecture). Je dois
dire que j’ai été un enfant timide et solitaire. Le monde social, avec ses
obligations, me rebutait souvent. J’aimais me retrouver seul, dans, et avec
la nature. Je me suis en effet formé en partie dans la solitude ; cette
dernière, loin d’être aride, m’apportait sérénité et paix intérieure, dans un
lien jamais démenti. Néanmoins,
les personnes m’inspirent aussi, et je les ai si je peux dire réservées à des
récits en prose (« Sept solitudes », « Contes des mille
collines », « Dans le chemin de buis »). *** Je parle du paysage, mais évidemment, c’est pour parler de ton
inspiration, en tant que poète : et donc ma dernière question sera de
savoir quel rôle a joué la poésie dans la création de ton paysage ? ooo J’inverserai
un peu la question en disant que le paysage est, déjà, poétique. Pour dire le
paysage, le lieu, j’ai fait appel au même langage que pour les autres
recueils. Seul le regard change, son accommodation : référent extérieur
pour le lieu, monde plus spécifiquement intérieur pour les autres recueils,
même si la distinction est toute relative.
Comme je l’ai déjà dit, le paysage/lieu vu à travers la mémoire est
évoqué différemment de celui qui est élaboré « sur le motif ». Dans
ce dernier cas, je me suis posé la question de la traduction poétique du
concret. Le principal écueil consiste à ne pas céder au pittoresque, tout en
évoquant les singularités du paysage. En tout état de cause, le paysage est
toujours à redécouvrir. Un point aussi me paraît important : les
recueils consacrés à des lieux correspondent à une décision, à un acte
volontaire, alors que les autres sont soumis à l’émergence intérieure. Il est
certain par ailleurs qu’avant même de consacrer des recueils aux paysages du
Quercy, ces derniers m’habitaient déjà, associés à bien d’autres lieux et
éléments. Ils apportaient une tonalité aussi discrète que continue. * Il me paraît
important pour terminer de dire que, depuis mon entrée en écriture poétique,
en 1970, et donc en poésie (mais ce mot nous impose une grande modestie), je
me suis toujours soumis à la voix qui se formait en moi, le moi profond qui
ne cesse de nous préfigurer et de nous bâtir. Oui, la
poésie me semble d’abord correspondre à l’entreprise de saisir ce qui se
passe en soi, ce qui veut se dire et met en jeu ressenti et imaginaire. La
poésie traduit l’aventure de l’existence, ses chaos et son harmonie, son
histoire. Les
poèmes consacrés au Quercy et à d’autres lieux prennent place dans ce cadre,
dans ce mouvement de liberté et de nécessité au sein duquel le poète tente de
formuler l’indicible et de donner forme au plus précieux de la vie et de
l’existence. *** CHOIX DE TEXTES NB :
Les huit premiers textes (jusqu’à « Les ponts du Célé ») sont tirés
de recueils consacrés aux paysages et aux lieux, et les huit suivants sont
extraits d’autres recueils. SITE Il y a toujours eu un vide préparé pour ce
hameau à l’écart des vents le regard
et l’oreille s’enchantent de corbeaux qui gravent des haches
bleues entre les nuages là–haut le
vent s’en prend aux genévriers comme le père
à l’enfant malhabile des cris plus forts
sans doute d’être en nous favorisent l’orage
sans pluie la fleur
trop rouge et trop rapide la
résurgence du caillou à perte
patience (Au
cœur le hameau, éd. L’Arbre) * CHAMBRE Pluie d’hiver et de nuit chaude à
ressouvenir les pas le
poids du jour jusqu’à la chambre la lampe
et la table me gardent dans leur
enclos de mai où je
descends jeune ou vieux d’où je sors
par le même portail l’odeur du matin
fauché doucement sur vingt
années de moins ou de plus dans la
pluie d’autres collines aiguiseront l’aboi
du chien dans le fil des combes annonceront de loin
la canicule avec
quelques fleurs à l’est d’où viennent le jour et les formes (Au
cœur le hameau, éd. l’Arbre) * RÊVERIE DU
RAMEUR Dans la barque à fond plat on voit
les jours s’en aller sur la source verte le rameur
inscrit son sillage selon la
pointe de l’île l’accompagnent les
gués de lune fracassés par
l’épervier à profondeur
d’homme les galets
font un feu d’algues une
fraîcheur saisit même les larmes derrière le plus
bel été des étés
reviennent accoutrés de
poussières violents,
nomades, d’ombre en ombre le dernier
dôme ensoleillé passe le cœur
vers l’hiver (Val
Paradis, éd. Cahiers de poésie verte) * EN ÉTÉ Du vert au blanc les ocres
s’emprisonnent puis se
libèrent avec les jaunes les galets
soyeux sont un port la marée le plus
violent de la mémoire l’heure n’est
qu’un vent de puissance comme un
homme se saoule de ses actes jusqu’à la
noire fraîcheur tout le
soleil nous salue d’un roc menu nous
avançons dans l’œuvre de chaleur lentement vers
septembre s’écrit la phrase
de l’été le livre
en est à quelques pages calligraphiées selon
les encres d’un vitrail rallumé à
chaque souvenir (Val
Paradis, éd. Cahiers de poésie verte) * SYRACUSE La rue de l’isthme apparie ciel et mer
sur les dalles le long
des balcons forgés d’Atlantes une nef
simple et droite enclôt les
colonnes d’Athènes laisse
trembler les cannelures sur des
profils harcelés de cierges l’agora s’y
incline en pas obscurs puis
retourne aux pavements limpides aux regards
d’eau luisante et sourde les corps glissent
sous la première lampe dans un
silence de mer étale (Carnets
d’Europe, Encres Vives n° 169) * TOLÈDE Toujours prendre élan dans la pente pour une
autre boucle ouvragée par le Tage
et les murs de vertige les rues,
les impasses, un velours de pavé (luisante
nuit, souvenir ou
l’impression tenace d’avoir frôlé
la cathédrale) une
noblesse simple et forgée par des
attentes du Gréco hèle et ne
retient pas auprès du
sombre nécessaire (Carnets
d’Europe, Encres Vives n,° 169) * LE PRIEURÉ D’ESPAGNAC VAL PARADIS La foison d’arbres aveugle tendrement
le village (de tant
d’autres passages survit l’image de
cornouillers fleuris en verger jusqu’au ciel d’une lumière
de printemps, abandon et remords) or la
clôture, née au bruit de l’eau qui décroît
doucement dans l’été garde au cœur
l’élancement limpide des frontons la svelte
gravité du clocheton de lauzes soleil seize
rayons posé sur un
fût clair de pierres et de briques pour une
persistance de voix pure la voûte
au compas l’ogive à sa
naissance perdurent dans le
pré comme le
cimetière en son jardin au retour
de ruines effacées de treilles de jardins
entre deux toits la
fraîcheur ressaisit d’un coup la force
lumineuse du soir puis laisse
le silence au roulis continuel des grillons dans ces
enclos toujours tournés vers la prière (Cœurs du
Célé, Encres Vives, collection Lieu)
* LES PONTS DU CÉLÉ Les ponts du Célé sont beaux comme un
soir frais blanc sur
l’eau basse et claire leur
calcaire arrondi se brise à
la cadence du cœur pèlerin et du
décombre sans maître le pêcheur
lancé sous leurs arches de part en
part vers les falaises ajoute un
reflet de vague à leur
statue de blanche attente et le
guetteur rituel au parapet par matins,
par midis, par saisons, laisse les
capes des vergnes, les files de poissons, l’entrelacs d’aval l’inventer
l’effacer d’un frisson
qui lui appartient à peine (Cœurs du Célé, Encres Vives,
collection « Lieu ») * Pierres liées mon seul poème levé sur le
vent la colère refait à
l’image des carrières pour l’usure
de la vie peinte à fresque mon seul
poème frontalier percé
d’oiseaux coiffé d’épines le vent
sec y lève la hache l’étincelle
échappée du cauchemar y laisse
une poudre grise table rase
avant l’avril ma seule
trace presque temple muraille d’autre
royaume qui
commence à la porte nomade à l’image
lancée de matin et le
matin n’est que l’idée nouvelle amour
canicule raison si tu
hisses muscle et mémoire témoins du rêve
à ta hauteur pierres liées
ton seul poème (Le
chemin contremont, éd. Hautécriture) * Quelle passion de revenir à rien à la face
blanche à l’herbe
sans sel à
l’espace exténué fuite au désert mais au
désert d’absence sans mot sans poids sans
destinée fût-ce un
creux tendre pour
l’arbuste et la gerboise sans relais des
cailloux cahotant de mirages à la
danse rêche au long des dunes sans remède à la distance
infime, infinie de l’œil
au sable (Personne
perdue, éd. Gros Textes) * La poésie est un
soleil sur le cataclysme son ombre
sur l’eau devient le nid le miroir l’île où
marcher sous
l’évidence de l’oiseau tout au bas de
notre silence (Lente
lumière, éd. L’Amourier) * POÈME DE LA RECLUSE Tu as vécu dans notre appel dans notre
écho seule aux
croisées des tempêtes lucide et
limpide entre les
lourdes portes qui
voulaient nous happer tu voyais passer
les gardiens de la terre ta
jeunesse avançait de conserve illuminée,
scarifiée enluminée,
embourbée puis forte
sur son erre (Le
poème recommencé, éd. Alcyone) * L’arbuste aux fleurs rouges te sidère
d’extase sa couleur
jamais vue n’est que don merveille de
conseil carmin du
pouls de l’âme vie sous la
vie vigilante et
fidèle soudaine et
fraternelle comme un
ramier demeuré tout l’hiver sous
l’écorce neigeuse comme un
pelage protecteur dans les plis de la nuit comme un or
caressant saveur en
vérité des effluves du vent (Ouvrière
durée, éd. Le silence qui roule) * Souvent tu rapproches les bords de
l’ancien et du nouveau poème tu les
balafres les
dénombres tendrement telle une
liane décisive l’image unit des
rameaux épars tu vois
monter la
nouvelle clarté des mots du premier
au dernier tu les
parcours comme un
tissu tramé de frais (Inédit) * L’homme s’affronte à la
splendeur du jour il forge
le rouge crépuscule sur qui se dresse
le chevreuil quel jour
demain différent d’âme ? l’île au loin
le destin et de
nouveau tout l’horizon quel vent
prendre pour maître ? celui qui
fait pacte avec le silence et laisse
un choix vers l’infini (Inédit) * Le poème a choisi son
endroit il écoute
les voix son propre
chant qui cherche comme un chat la caresse
de vérité il creuse
il inscrit l’éclat
d’évidence comme la
toupie splendidement lancée brille de
suspens bientôt le mot serein suprême la joie
étrange d’un début
de parole (Inédit) ©Gilles Lades |
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(*) Biobibliographie Gilles LADES est né en 1949 à Figeac.
Il a été professeur de Lettres Classiques jusqu’en 2011.
Son enfance et son adolescence se sont partagées
entre la région toulousaine et le Quercy, dont les paysages marquent son
imaginaire. Il a beaucoup voyagé en Europe,
particulièrement en Italie. Il a obtenu les prix Froissart 1987 et
Antonin Artaud 1994. Depuis le début des années 80, il fait
partie du comité de rédaction de la revue Encres Vives. POÉSIE
(choix de recueils) - RAVINS ETOILÉS, Chambelland,
1986 - AU COEUR LE
HAMEAU, L’Arbre, 1990 - LE CHEMIN CONTREMONT, Hautécriture,
1990 - CARNETS D’EUROPE, Encres Vives, 1992 - LES FORGES D’ABEL, La Bartavelle, prix Antonin ARTAUD
1994 - LA MOITIÉ
DU SYMBOLE, Rougerie, 1997 - COEURS DU
CÉLÉ, Encres Vives, 1997 - VAL PARADIS, Cahiers de Poésie Verte,
1999 - LENTE LUMIÈRE,
L’Amourier, 2001 - PERSONNE PERDUE, Gros Textes, 2007 - PORTAILS DE
CHARENTES, Ed. de
l’Atlantique, 2010 - TÉMOINS DE FORTUNE,
L’Arrière–pays, 2010 - LE POÈME RECOMMENCÉ, éd.
Alcyone, 2018 - OUVRIÈRE DURÉE,
Le silence qui roule, 2021 - DANS LES
LIGNES DU FEU, poèmes du révolu, Encres Vives, 2024 THÉÂTRE - TOUT AUTOUR DU
SILENCE, Caractères, 1978 PROSE Récits : - DANS LE
CHEMIN DE BUIS, Le Laquet,
1998 - SEPT SOLITUDES, Le Laquet,
2000 - LA PIÈCE DU
BAS, L’Etoile des limites, 2018 Études de paysages : - ROCAMADOUR, LE SANCTUAIRE ET
LE GOUFFRE, Tertium,
2006 - LES VERGERS DE
LA VICOMTÉ, Tertium,
2010 - QUERCY DE CIEL DE
ROCHE ET D’EAU, Tertium,
2015 |
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le 1 mars 2002